Naruto Daiki Kaerikaze
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 Yuki Akiko, I want to change the world [ UC ]

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MessageSujet: Yuki Akiko, I want to change the world [ UC ]   Yuki Akiko, I want to change the world  [ UC ] I_icon_minitimeDim 13 Mar - 14:19



    YUKI


    NOM - PRENOM : Akiko Yuki

    AGE : 19 ans

    SEXE : F

    VILLAGE : Kiri
    Posée – Tourmentée – Compréhensive – Véloce – Passive – Observatrice.


PHYSIQUE



  • Couleur des yeux : Bleu roi

    Couleur des cheveux : Noir de jais

    Taille : 1m68
    Poids :43 kilos

    Corpulence : Elancée - mince

    Autre Détail :
    - Tatouage représentant le Kanji de l'espoir sur l'omoplate gauche.


ATTRIBUT



  • Affinité : Raiton

    Spécialité : Ninjutsu

    Clan : Aucune ( Akiko )

    Arme : Katana à lame Gomai

    Kekkai Genkai : Goetsu no Fuyu ( traduction français - japonais certainement incorrecte ), littéralement La Lune d'Hivers. Cette technique consiste à mettre l’adversaire dans un état de paralysie proche de la léthargie.

    Bijuu : //



HISTOIRE



Music

Phase 1. Début précoce d’une vie, l’euphorie de la mort et l’ambiguïté de la solitude.
=> Monochrome, Star Driver

Les souvenirs de mon enfance sont flous et, je dois bien le dire, dépourvus de l’innocence que l’on y associe. Je suis née entre les montagnes bienveillantes de mon village avec pour seul parent une mère en deuil d’un mari mort au combat. Les premières années de mon existence, cette mère sembla essayer de me faire vivre, cependant alors que je grandissais, ses forces semblaient s’amoindrir et sans que je comprenne pour quoi, nos rôles furent inversés. Dés lors, je jouais le rôle de la mère qui devait subvenir à nos besoins et elle, de l’enfant apathique. Prostrée dans sa souffrance, dans ses souvenirs, dans ce qui n’existe plus et qui n’existera plus jamais, ma mère n’était plus rien, sinon un tas d’os que je traînais derrière moi. Et moi, j’étais cette enfant fragile, marchant tel un loup solitaire dans les rues humides de Kiri, sous l’œil suspicieux de ces riches marchands, chacun se demandant qui allais-je piller. Tout le monde me connaissait comme étant une petite voleuse. Mais avais-je le choix ? Comment à dix ans pouvait-on se faire vivre soi-même avec une mère en charge, si ce n’est en volant ce dont j’avais besoin ? Mais ça, ils ne pouvaient pas le comprendre. Ils ne pouvaient pas comprendre à quel point c’était dur et à quel point je sentais que j’arrivais à ma limite.

Je réussis à nous faire vivre toutes le deux pendant trois ans, mais lors de mon onzième anniversaire, ma mère se laissa tombé du bateau de l’existence. Elle mourut comme je l’avais connue. En lâche. Je ne sais pas si elle c’est parce qu’elle sentait que j’allais bientôt ne plus trouver la force de la faire vivre ou si c’est parce que la douleur d’avoir perdu mon père était devenue trop insupportable, mais le jour où en rentrant, je l’ai retrouvée allongée, la gorge tranchée, un kunaï ensanglanté en main, j’ai ressenti une espèce d’euphorie. Une euphorie tel qu’un ricanement glacé a fusé de ma gorge en même temps que les larmes salées de l’hystérie, entrecoupé de sanglots spasmodique. Elle était morte et alors ? Qu’avait-elle fait pour moi ? Fallait-il que je la remercie de m’avoir fait vivre les premières années de mon existence ? Non, elle ne m’avait rien donné, la vie n’était pas un cadeau, mais un don que tous êtres humains avaient droit de possédé. Une espèce d’obligation. Et je trouvais la vie trop précieuse pour la gâcher plus longtemps. Ainsi, décidée de reprendre le cours de ma vie, je décidais de quitté la maison où j’avais vécu avec ma mère pour un endroit inédit. Comme on peut s’en douter, je n’ai pas trouvé d’abris tout de suite. Menant une vie de nomade pendant quelques jours, mais devenant plus faible à chaque pas, je finis pas m’écroulé dans le détour d’une ruelle glacée du village de Kiri.

En me réveillant quelques heures plus tard, j’étais dans un lit chaud qui contrastait avec l’humidité froide de mes cheveux sur mon front et ma nuque. Où étais-je ? La question s’imposait naturellement à mon esprit.

- Ne t’inquiète pas, jeune fille.

Ces mots me troublèrent ; m’inquiéter ? Mais pourquoi ?

- Où suis-je ? Qui êtes-vous ?

Demandais-je à haute voix à cette voix sans visage. Un doux rire parcourut la pièce, tinta à mes oreilles comme le gazouillement d’un enfant. Pourtant lorsque la voix me répondit, ce n’était pas celle d’un enfant, mais celle d’une femme à la voix profonde.

- Je suis Setsuna Akiko et tu es chez moi.

Ça répondait à ma question, mais ça ne m’aidait pas vraiment. Pourquoi m’avait-elle aidée ? J’avais depuis longtemps pris conscience de la cruauté des gens, à quel point ils pouvaient ne pas ressentir le besoin d’aider autrui s’ils ne peuvent rien recevoir en échange… existerait-il des gens qui font quelque chose sans attendre autre chose en échange ? J’ai alors tourné la tête vers l’origine de la voix. Face à moi, se trouvait une femme certes vieille mais dont la beauté n’avait rien à envié à celle d’une femme plus jeune : ses longs cheveux d’un blanc neigeux étaient rassemblés en un épais chignon qui tombait négligemment sur sa nuque. Son visage, bien que marqué de quelques rides profondes, n’en perdait aucunement sa forme et sa douceur, mais le plus marquant était ses yeux noirs comme le charbon, empli d’une profondeur et d’une sagesse que je ne parvenais pas à cerner. Un sourire engageant étirait ses lèvres minces.

- Que voulez-vous de moi ?

Demandais-je, bêtement, sans réfléchir. Ses lèvres retombèrent et une certaine tristesse marqua ses traits.

- Et toi, que veux-tu ?
- Je… Je voudrais vivre comme je l’entends.
- Comment voudrais-tu vivre ?
- Je voudrais être forte et n’avoir besoin de personne, pouvoir vivre seule.
- Seule ?
- Oui, les gens sont indifférents au sort des autres, … je ne veux pas avoir besoin d’eux.

À nouveau, une profonde tristesse plissa son beau visage. L’avais-je déçue dans mes mots ? Dans ma rancœur ? Et elle prit une profonde inspiration, soulevant le menton pour que nos regards se croisent, bien en face.

- Alors, je t’apprendrai ce qu’est vivre seule.

À ça, je n’ai rien répondu, mais la réponse serait venue d’elle-même, « oui ».

Phase 2. Sous le Soleil de glace, les années s’engrainent et le monde ne cesse de changer.
=> Blue Bird, Naruto.


- Plus haut, les bras !

Je m’exécutait et recommençais notre combat à sens unique. Ça faisait plusieurs semaines que mon entraînement au sabre consistait à taper sur le bout de bois qu’elle tendait devant elle. Les chocs répétés ne semblaient pas la tracasser, elle gardait ses yeux d’ébènes rivés aux miens, alors que le seul résultat plausible que j’avais obtenu était de la faire reculée d’un pas. Le but de l’exercice n’était pas clair dans mon esprit, mais je supposais que c’était pour travailler ma précision… à moins que ce ne soit la puissance de mes mouvements ? Ou serait-ce les deux ?

- Concentre-toi ! Yuki !

Elle dévia de justesse mon bâton que je fus contrainte de lâcher. Je me massais le poignet, la regarda piteusement ; ce n’était pas la première fois que cela arrivait. Il semblait que ma capacité à me concentrer à long terme soit, très, très mauvaise.

- D’accord. On va reprendre la maîtrise du Chakra.

Un sourire imperceptible avait fait frémir ses lèvres. J’avais beaucoup plus facile avec la maîtrise de Chakra qu’avec l’escrime.

- On va commencer par répéter les signes…

Voilà. C’était ainsi qu’était devenu mon quotidien auprès de Setsuna-senseï. Je tentais de suivre la voie qu’elle avait suivie plusieurs années avant moi. Setsuna était un ninja respecté à Kiri et sa force n’était plus à prouvée. Cependant, l’âge faisait qu’on évitait de l’envoyer en mission. Ma vie était certes un peu répétitive, mais le fait de savoir de quoi serait constitué mes journées, me rassurait. Savoir que je ne devrais plus me lever à l’aube pour trouver de la nourriture, me procurait une sensation de plénitude que je ne pouvais qualifier, sans que ça n’en perde de sa valeur. Et puis, l’entraînement à l’art ninja était fantastique et je pensais même avoir un certain talent, du haut de mes douze ans. Je n’avais pas appris grand-chose en un an ( signe, multi clonage, permutation, lancé de kunaï et de shuriken ainsi qu’un début de maniement de sabre ) mais Setsuna disait que j’avais rattraper les autres inspirants ninja de Kiri. Il fallait dire que Setsuna ne me laissait pas beaucoup de répit et que j’avais intérêt à apprendre vite, si je ne voulais pas me retrouvé avec une belle série d’hématome. Mais pour l’instant, je stagnais au niveau de la manipulation du Chakra : grimper aux arbres et marcher sur l’eau. Mais je devais bien l’avouer, ce n’était pas mon fort.

Les années s’engrenaient et j’en oubliais presque pour quoi et comment j’étais arrivée ici. Presque. Setsuna était un très bon Senseï et j’avais l’impression d’évoluer sans cesse. À treize ans, j’avais acquis les bases que tout ninja se devait d’avoir et les combats aux sabres que je pratiquais avec Setsuna avaient nettement évolué. Finis le temps où on ne faisait qu’entrechoqué deux bouts de bois, à présent que j’avais assez de force dans les bras et dans les jambes et que j’avais gagné en agilité, on travaillais mes jeux de jambes et mes parades. À quatorze ans, je manipulais les katana avec fluidité et même si j’étais encore loin de pouvoir vaincre Setsuna, je pouvais déjà me vanté de pouvoir mettre une raclée à quelques bandits notoires. Mais c’est à quinze ans que mon apprentissage prit vraiment de l’importance. À présent, ce n’était plus un jeu, j’allais apprendre à survivre et pour ce, il fallait que je maîtrise le ninjutsu : il s’avéra que j’étais liée à l’élément « foudre ». Ce chemin long et alambiqué ne semblait alors ne plus trouvé ça fin. Un travail qui avait été d’abord facile et fluide était devenu ardu et laborieux.

- J’ai l’impression de ne plus progresser.

Avais-je un jour dit pendant l’un de nos entraînements sur la malaxation du Chakra. Elle avait commencé par ne rien dire. Elle avait un instant levé les yeux de mes mains, entourées d’un halo bleuté, puis avait replongé son regard.

- Tu es devenue forte, Yuki. Arrêté donc de te plaindre et travail d’autant plus dur.

C’était typiquement le genre de réponse que Setsuna aimait me dire. Aussi clair que de l’eau de roche et aussi aimable qu’une porte de prison. J’ai souri et je me suis concentrée sur mes doigts d’où un léger crépitement se faisait entendre.

- Ok, ok.

L’année d’après j’étais capable d’exécuté deux techniques Raiton et j’en étais particulièrement fière. Et même si Setsuna-senseï ne s’était pas vraiment répandue en félicitation, son sourire en coin avait été largement suffisant. Le lendemain de mes « exploits », Setsuna m’attendait de pied ferme, un sourire que je qualifierai de sadique sur les lèvres.

-Très bien, à présent on va passé à un autre niveau. Je vais d’apprendre ma technique « Goetsu no Fuyu ».

Phase 3. Je ne comprends pas pourquoi on persiste alors qu’on est de toute façon condamné à s’échouer dans les bras de la mort.

Le Goetsu no Fuyu est une technique que l’on pourrait appelé Kekkai Genkai. En gros, soit on avait ce qu’il fallait pour la maîtriser, soit on ne l’avait pas. Et Setsuna semblait croire que j’avais la capacité de la maîtrisé. Elle m’avait expliqué que c’était en fait une technique Raiton mais ne marchait pas comme celles que j’avais appris jusqu’à présent. Apprendre cette technique me laissait impatience et en même temps, apeurée. Des Kekkai Genkai, j’en connaissais quelques un dont le Byakugan des Hyûga de Konoha.
Setsuna m’avait aussi expliqué que cette technique appartenait au clan « Akiko » qui hélas avait été démantelée il y des années çà et dont elle était l’une des dernières représentantes, avec sa sœur et son arrière petit cousin ; que je n’avais d’ailleurs jamais vu. Elle les avait juste cité lorsque je lui avais demandé si elle avait appartenu à un clan.

Au début, il suffit juste de concentrer un mince filet de Chakra de type Raiton autour de ses doigts. Ça c’est facile, il suffit juste de savoir doser. Après, je ne comprend plus très bien le principe : il s’agit de toucher la cible… sans vraiment la toucher, sans établir un contact tangible.

- Alors, Yuki. Je vais te montrer.

Elle se met en station écartée et place une devant elle, paume dirigée vers un tronc d’arbre rachitique. Elle se met alors à expliquer la procédure tout en l’appliquant. « Créer un mince filet de Chakra Raiton et laisse-le parcourir tes doigts ». Une sorte de petite tentacule bleue pâle se met à danser sur sa main, griffant l’air avec un sifflement hargneux. « Concentre une importante masse de Chakra sur ce fil, mais ne le déforme pas. C’est comme si tu voulais remplir une balle en caoutchouc de clous, mais qu’il n’y avait plus assez de place, alors tu laisses la pointe des clous traverser la membrane de la balle, la rendant aussi piquante qu’un hérisson ». Le filament se tortille, claque dans l’air de plus en plus violement et se divise en plusieurs fourches. « Et tu te concentres sur ta cible. » Il y a un sifflement rauque, le filament se contorsionne une dernière fois et puis c’est comme s’il avait disparu. Je regarde Setsuna, ébahie et pas plus éclairée qu’il y a quelques minutes. Elle se contente de montré une direction avec son index : l’arbrisseau. A première vue, il n’a pas vraiment changé, puis je remarque le courant électrique qui roule le long de son tronc, crépite dans ses feuilles, noirci ses racines.

- Et je suis vraiment capable de faire ça ?

Demandai-je, perplexe.

- Je crois, oui.
- Bon.
- Prend un peu confiance en toi, Yuki.

Soupire-t-elle en levant les yeux au ciel. Je ne répond rien et me positionne en face d’une vieille souche. Je répète ses mouvements, me remémore ses mots. Je tend la main et exécute tout ce qu’elle m’a expliqué. Un mince filament s’enroule autour de mes doigts et claque dans l’air de temps en temps. En suite, je concentre une autre partie de mon Chakra et c’est là que ça cloche. Au lieu de s’hérisser comme l’avait dit Setsuna, le fil grossit jusqu’à former un faible Raikiri. Je soupire et interromps le flux.

- Je ne comprend pas.
- Tu dois rester concentrée sur le filament aussi et concentrer ton Chakra aussi. Recommence.

Je fais la moue. Et m’exécute. Le résultat est identique. Je ne parviens pas à étendre ma concentration sur deux mouvements. Pitoyable. Sans même regarder Setsuna, je recommence. Cette fois j’y met tellement d’énergie qu’une tentacule du Raikiri va percuter la souche et la fait explosée. C’était loin d’être aussi simple que Setsuna le laissait imaginer. Mais je ne perdais pas espoir. Setsuna avait dit que cette technique m’élèverai à un tout autre niveau. Peut-être voulait-elle dire que je pourrais alors intégrer les forces de Kiri ? Ainsi, je pourrai aider le monde à se comprendre et peut-être même contribuer à l’épanouissement d’une aire de paix ? Quand je pense à des choses comme ça, je me dis que je suis vraiment imbue de moi-même, à penser que je pourrai changer le monde rien alors que je ne sais même pas penser à deux choses en même temps. Pourtant, je dois laisser ma détermination sans faille et ainsi, je reprend l’exercice, plus résolue que jamais.

Malgré ma détermination, il me faut un mois entier pour maîtriser la technique sans faire totalement exploser ma cible. Lorsque je réussi un immense sourire déforme les lèvres de Setsuna et je ne peux m’empêcher d’éclater de rire. La dernière fois que j’ai ri, c’était à cause de l’hystérie de voir ma mère allongée, sans once de vie en elle.

- Bien joué, jeune fille.

Me complimente Setsuna, alors que nous contemplons ensemble la vieille souche d’arbre crépitante parcourue de veinure bleuté.

Cette étape passée, nous nous concentrons à nouveau sur la pratique du katana et du lancé de Kunaï et de Shuriken. Je me suis nettement améliorer dans l’usage du premier et à présent, Setsuna prend nos combat au sérieux. Pour les deux autres, je dois dire que je me débrouille assez mal avec un Kunaï, mais que je suis précise avec les Shuriken. Ma vie avait enfin pris son sens et je lui trouvais une importance. Même si pour l’instant Setsuna était ma seule attache à ce monde, je voulais connaître ce qu’étais une vie indépendante.

Mais il faut croire que je ne peux pas avoir éternellement la paix, qu’il faut toujours qu’un malheur vienne piétiner tout ce que j’avais durement construit. Ce malheur avec pour forme cinq silhouettes dans la nuit noire, aussi silencieuse que des spectres. Je les ai entendu lorsque l’une d’elle a bousculé la table basse dans la salon : les tasses de verres posées dessus s’était entrechoquées et ce son, aussi fugitif soit-il avait résonné à mes oreilles comme le hurlement glacé du corbeau, près à se précipiter sur sa proie. Mes yeux s’était alors ouverts, ne voyant que l’obscurité mais mes oreilles, elle, entendait le remue-ménage dans la chambre d’à-côté. Je ne sais pas expliqué ce que j’ai ressenti. Était-ce de la peur ? De l’appréhension ? Ou bien de la colère ? Ou était-ce les trois en même temps ? Je me suis dirigée vers la pièce avoisinante. Là, je les ai vu, tous les trois aux prises avec Setsuna. La pièce était en désordre, le matelas était perforé par plusieurs Kunaï et à en croire l’épanouissement d’une tâche de sang, l’un avait fait mouche à l’endroit où aurait du se trouver l’épaule de la vieille femme.

Setsuna avait beau être un ninja talentueux, elle avait fait son temps et lutter contre trois autre ninja n’était plus pour elle. J’ai voulu l’aider et c’est alors que nos regards se sont croisés. Un sourire empli de souffrance torturait son visage et ses rides n’en paraissaient que plus profonde.

- Non.

A-t-elle simplement soufflé.

- Fuis, dernière représentante du clan Akiko.

Je suis d’abord tellement choquée par ce qu’elle me demande que je ne me rend pas compte qu’elle m’inclus dans sa famille. Il était trop tard, c’est vrai. Une lame pourpre transperce les entrailles de celle qui avait été mon professeur. Son sourire s’estompe et ses yeux s’emplissent de larme. Ses lèvres s’entrouvrent et laissent échapper un gargouillement. Les yeux de ses agresseurs me transpercent comme cette lame à transpercer Setsuna. Je recule, encore et encore, comme une lâche face à la mort qu’elle avait crut espérer. Ces hommes n’ont cependant pas l’intention de laisser le seul témoin s’échapper aussi facilement. L’un dégage son arme du corps de la femme pendant que les deux autres s’élancent dans ma direction. Sans plus réfléchir, je fuis. Aussi vite que me le permet mon corps frigorifié par la vision de cette personne assassinée. Cette personne que je voyais comme ma seule attache à ce monde. Courir, courir encore jusqu’à ce que mon cœur explose, jusqu’à ce que les larmes qui s’écoulent de mes yeux noient le monde entier. Courir jusqu’à ce que la vie m’échappe. Courir, courir, fuir. Dans la nuit noire et opaque, celle qui m’attire et m’inspire. Dans cette opacité, le son des chaussures de des agresseurs sur les branches semblent d’autant plus proche. Vais-je mourir ? Je les entend, leurs voix essoufflées et énervées alors qu’ils étaient si proche du but. Pourtant, il n’arrive pas à m’atteindre, la peur de mourir me donne des ailes et ma faiblesse est en réalité une force. Je ne sais même pas où aller, comment leur échapper.

Inévitablement, ils me rattrapent. Les mains de l’un font frissonner ma peau alors que l’arme de l’autre fait exploser la souffrance partout sur mon corps. La peur se dissipe enfin, laissant derrière elle, l’incroyable volonté de venger Setsuna et de vivre. Je plaque ma main sur la poitrine d’un homme aux yeux verts pâles. D’abord surpris il essaye de me repousser sèchement. La décharge l’atteint en plein cœur, la douleur se lit un instant funeste dans ses yeux puis il bascule. Sa mort change la donne et je sens la rage et l’incompréhension de ses coéquipier. Je me tourne vers eux, tremblante après avoir tué pour la première fois. Et je fuis, à nouveau mais seul un d’entre se lance à ma poursuite, l’autre secoue le corps de son camarade. Mais une décharge en plein cœur, ça ne trompe pas. Il est définitivement mort. Aussi efficacement que le sabre dans les entrailles de Setsuna. L’autre finit par me laissé partir. Je pense qu’ils étaient très lié entre eux et que la mort de l’un d’entre eux les rend trop triste et horrifier pour me donner la chasse. Peut-être qu’après le désir de vengeance les submergera, mais pour l’instant, ce qui m’importe, c’est de partir le plus loin possible d’ici.

Phase 4. Conclusion.

[ En construction ]


Dernière édition par Yuki Akiko le Sam 26 Mar - 19:46, édité 22 fois
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MessageSujet: Re: Yuki Akiko, I want to change the world [ UC ]   Yuki Akiko, I want to change the world  [ UC ] I_icon_minitimeDim 13 Mar - 15:24

Merci d'adapter ton avatar à la taille réglementaire du forum, soit 150px de largeur et 350px de longueur.
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MessageSujet: Re: Yuki Akiko, I want to change the world [ UC ]   Yuki Akiko, I want to change the world  [ UC ] I_icon_minitimeDim 13 Mar - 20:24

L'avatar a été changé ;D

Je voudrai signaler que si je n'ai pas terminé mon histoire aujourd'hui, je n'aurai le temps de l'écrire que mercredi ou samedi =/

Mais je vais faire mon possible pour la terminer aujourd'hui (:

EDIT : Ce sera dont pour Samedi
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MessageSujet: Re: Yuki Akiko, I want to change the world [ UC ]   Yuki Akiko, I want to change the world  [ UC ] I_icon_minitimeSam 26 Mar - 22:57

Alors, d'abord, désolée pour le DP et ensuite je suis vraiment, vraiment désolée pour le temps que je met pour écrire cette histoire. Je ne pensais pas la faire aussi longue, mais j'en suis à la conclusion et j'espère pouvoir la terminer pour demain. Bien sûr, après il faut je relise tout pour corriger les fautes, car là, c'est la catastrophe, tant que j'ai honte de moi ><'

Merci (:
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MessageSujet: Re: Yuki Akiko, I want to change the world [ UC ]   Yuki Akiko, I want to change the world  [ UC ] I_icon_minitimeLun 28 Mar - 12:16

Pas de problème, tant que ça avance ;D
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MessageSujet: Re: Yuki Akiko, I want to change the world [ UC ]   Yuki Akiko, I want to change the world  [ UC ] I_icon_minitime

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