Naruto Daiki Kaerikaze
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 Kurama Ikeda

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MessageSujet: Kurama Ikeda   Kurama Ikeda I_icon_minitimeMer 16 Mar - 0:59



    [Prénom]

    NOM - PRENOM : Ikeda Kurama

    AGE : 21 ans

    SEXE : Malgré son apparence très androgyne, il est du sexe Masculin

    VILLAGE : Sunagakure

    Calme - Froid - Sévère - Arriviste - Intelligent


PHYSIQUE
    Couleur des yeux : Vert émeraude

    Couleur des cheveux : Vert

    Taille : 167 cm

    Poids : 56 Kg

    Corpulence : Svelte et élancé avec une légère musculature

    Autre Détail : Son apparence androgyne à tendance à déstabiliser les autres.


ATTRIBUT
    Affinité : Aucune

    Spécialité : Iroujutsu

    Clan : Ikeda [Nomade]

    Arme : Kemono no Sasu [Dard de la Bête]

    Kekkai Genkai : Aucun

    Bijuu : Aucun



HISTOIRE
POUR LES PERSONNAGES INVENTÉS : UNE HISTOIRE SUFFIRA.

L'enfance d'un nomade :
Il y a une règle tacite qui régie la vie dans le désert : le meilleur moyen de survivre est le déplacement, le déplacement constant et ininterrompu. C’est ainsi que vivait et vive une bonne partie de la population dans le partie désertique de la nation des vents. Les nomades doivent parcourir le désert à la recherche de leur matière première afin de survivre. C’est dans l’un de ces clans nomades que je vis le jour, le clan Ikeda. Le désert fut mon berceau et restera à jamais, ma demeure. La vie quotidienne dans le désert, parmi les clans, ne laissait pas beaucoup de place pour la faiblesse. Chaque jour et chaque nuit, en tout instant, le désert mettait à l’épreuve notre endurance et notre ténacité. Un bébé, même le second enfant du Naïde du clan, doit s’adapter ou cesser d'être. Cela doit sans doute vous paraitre cruelle et barbare, seulement pour nous autres, humbles habitants du désert, cela permettait de présélectionner les Forts et faire disparaitre les Faibles ; ce n'était, au final, qu'un tri qui suivait le cours naturelle de la vie. Qu'importe si vous mourriez jeune ou vieux, il n’y a aucune différence. Le désert nous donne la vie et le désert nous la reprend quand bon lui semble.

Mon père est celui qu’on appelle le « Naïde » du clan. C'est une sorte de chef de meute nous gardant tous unis face aux difficultés de notre existence. En tant que telle, il menait et mène encore, à l'instant ou je vous parle, le clan en avant dans le désert en prenant les responsabilités que nul ne peut prendre individuellement. Le Naïde est et doit rester la personne la plus forte du clan, d'ailleurs le sang n’aide en rien à l’élection du nouveau Naïde. Mon frère ainé est donc au même niveau social que n’importe quel autre membre du clan, même s’il se trouve être le premier fils du Naïde. Seul(e)s les seconds enfants des Naïde se trouvaient avoir un statut particulier, ni supérieur ou inférieur, mais juste bien distinct. En effet, depuis plusieurs décennies de cela, afin de préserver la pérennité des différents clans nomades du désert, il avait été trouvé un compromis, un moyen de payement afin de pouvoir être placé sous la protection de Sunagakure no Sato, la forteresse impénétrable. Ce payement, c'était le second enfant de tout Naïde et, en tant que tel, je me retrouvais dans l’obligation d’entrer au service du Kazekage plutôt que de vivre parmi les miens. Mais je vous arrête tout de suite : cela ne fut, n'est et sera d'aucune sorte et en aucune manière, une contrainte pour moi. Parce que depuis ma naissance, telle est ma destinée ; c’est avec une certaine fierté que j'accepte volontiers de payer le tribut de mon clan, de ma sacrifier afin de perpétuer son accord avec Suna.

De part mon statut particulier, j'eus accès à une éducation différente de mes autres camarades. Si à l'accoutumé, l'on apprenait sur la tas et avec le temps, je devais apprendre l'essentiel de nos pratiques et m'imprégner de l'essentiel de la culture nomade de notre clan. Les moments ou je n'étais pas envoyé à la chasse ou à la collecte des eaux, il m'était obligatoire de passer la quasi-majorité du reste du temps avec l'archiviste qui se devait de m'enseigner l'évolution de notre clan à travers les âges. Je dus alors apprendre l'origine et l'utilité de tous nos rites claniques. J'appris aussi l'art du combat ; c'était une chose que les nomades du désert se devaient de connaître. En effet, en vivant dans une région aussi hostile, il n'était pas rare de trouver des clans renégats préférant voler l'eau plutôt que de l'amasser péniblement. Le combat des clans était surtout basé sur le corps à corps ou sur le maniement du poignard. En comparaison, notre art martial restait bien primaire et incomparable à l'efficacité et l'élégance du Taijutsu. Mais c'était déjà une première approche du combat.

Mon départ pour Sunagakure approchait dangereusement, on m'informa que les hautes instances politiques de Suna avaient pris de nouvelles directives en ce qui concernait le marché tacite qui liait la société sédentaire aux clans nomades. Alors que l'on pensait qu'il me resterait quelques chose comme deux ou trois ans afin de pouvoir apprendre, connaître, savoir l'ensemble de la culture du clan Ikeda, on apprit qu'il me restait, à l'instant ou l'on nous transmis la nouvelle, moins deux semaines. Mon père quelque peu enragé à l'idée de voir sa progéniture partir sans qu'il n'ait eu tout juste le temps de lui faire ses adieux, ordonna l'avancement de mon acceptation et de ma participation à l'un des rites les plus ancestraux et symboliques de notre clan. Le rite de l'échange. Initialement exclusivement réservé aux adultes, mon invitation à ce moment unique était le signe attestant mon entière assimilation au sein du noyau même des Ikeda. Je dois avouer qu'il me tardait de savoir en quoi consistait ce rite. L’archiviste préparait, en premier lieu, un potion à base de divers plantes du désert ayant les effets d'un puissant psychotrope. Un à un, chaque membre adulte du clan buvait une gorgée du breuvage pour finalement passer dans un état second. Un à un, nous ne formions plus d'un seul clan, une seule unité. D'un point de vue neutre et extérieur : c'était une orgie, mais finalement, c'était impossible de comprendre de quoi il était question, sans l'avoir vécu soi-même. Pour la première et la dernière fois, mon corps se mêla à celui d'un autre membre du clan ; c'est à ce moment précis que je ressenti toute la puissance des nomades du désert du clan Ikeda...

Plus tard... Les adieux furent déchirants. Un à un, chacun des membres de mon clan, me salua et me félicita de représenter notre famille chez les sédentaires. En dernier lieu, vînt mon père, qui, les larmes aux yeux, me transmit un long emballage de tissus qui pesaient son poids. C'était là, le trésor de notre clan, réussit-il à me confesser entre deux soubresauts, c'était l'accumulation de ce que petit à petit, chacun des membres du clan devenus ninjas avaient apportés pour la génération suivante. Je n'eus hélas pas le temps de découvrir ces choses, les Shinobis m'attendaient. J'accrochai donc le paquet à mon dos pris mes affaires et quitta le clan escorté par les deux combattants. Je vis disparaître à l'horizon mon père, ma mère, mon frère, mes ami(e)s, ma famille, ma culture, mes origines, mon ancienne vie...

La découverte de l'Autre :
Le trajet qui séparait Suna de notre tribu était bien long. approximativement, aurait-il fallu 5 journées entières. Seulement voilà, la finalité de mon trajet, à l'heure actuel n'était pas Sunagakure. Ce sont les deux ninjas faisant figure d'escorte qui me l'affirmèrent. En effet, de part ma vie de nomade, je n'avais pas été formé pour être apte à servir au mieux le Kazekage et la Nation des Vents. C'est pourquoi, l'on devait m'emmener vers une sorte de monastère qui allait me prodiguer une formation accélérée qui me remettrait à niveau en un minimum de temps. C'est ce que je cru comprendre mais en analysant l'intonation et la gestuelle de mes deux escortes, je compris vite qu'il y avait anguille sous roche. Ce « stage » de remise à nouveau n'allait pas être de tout repos. Le voyage continua son court tandis que mes pensées allaient à ma famille. Je ne pouvais m'empêcher d'être nostalgique et mélancolique.

Durant notre trajet, nous nous arrêtâmes plusieurs fois à des postes de surveillances ayant pris la formation de villages civils placé sous l'égide de Sunagakure. La première chose qui me troubla fut la vie. L'abondance de vie me faisait presque perdre la tête. Que ce soit les êtres humains, c'est à dire les habitants des environ comme les petites plantes qui poussaient à gauche à droite et des îlots rocheux qui devaient sans doute cacher de multitude de petits animaux. L'autre chose qui allait avec cette abondance de vitalité, c'était l'eau. Le gaspillage de l'eau me choquait ! Cela concernait autant mon escorte que les hommes sédentarisés. Des gourdes pleines d'eau nous étaient remis à chaque fois que nous croisions à un avant-poste. Moi-même, j'avais à disposition trois gourdasses abondantes d'eau : c'était bien plus que toute l'eau que nous partagions ma mère, mon père, mon frère et moi-même. D'ailleurs, alors que je buvais mon eau avec parcimonie, mon escorte, elle, en prenait de longues gorgées, parfois même, se nettoyait grossièrement le visage avec. Nous avions beau vivre dans la même nation, nos mœurs étaient radicalement différentes. Inutile de vous cacher, que je fus proie à quelques moqueries de la part de mon escorte lorsqu'ils remarquèrent avec quelle prudence, je consommais la réserve eau mis à ma disposition. Moqueries auxquelles, je fis la sourde oreille.

La quête d'Ataraxie :
Nous arrivâmes donc, finalement à la destination. Je voyais la fin de notre périple comme une délivrance et en même temps comme le début d'un autre calvaire, d'une autre épreuve. Néanmoins, je m'interdis de piper mot. J'étais un sacrifice, j'en étais honoré. J'avais d'ailleurs pris l'habitude de penser que mon éloignement définitif et mon entrée au sein des rangs de l'armée au service du Kazekage, permettrait d'un autre côté, l'assurance de la pérennité de mon clan. Chaque fois que le doute, la colère et l'amertume venait m'assaillir, la simple pensée de savoir ma famille en sûreté, me permettait de retrouver une certaine quiétude. Néanmoins, l'inconvénient à cette technique improviser d'apaisement était qu'elle n'aidait en rien mon esprit à essayer de penser de la moindre des façons possibles à mon passé. Bref, nous atteignîmes donc le lieu retiré, austère et sacré -si je puis dire- ce « sanctuaire » allait, pendant les trois prochaines années, devenir mon centre de formation ou devrais-je dire de déformation. S'il y avait bien deux choses que l'on reconnaissait, c'était ma vivacité d'esprit et ma mémoire. Je savais que je devais, que j'allais devenir un simple outil, une froide arme, un vulgaire instrument au service des intérêts nationaux. Rapidement, je laissais derrière moi les deux ninjas mandés pour m'escorter et fis connaissance avec les moines qui peuplait ce sanctuaire ; ils allaient devenir mes « instructeurs ». Les premiers jours me parurent long et ennuyeux. En effet, étant un lieu ou le principe Zen primait, je devais avant toute chose être imprégné de cette nouvelle culture. Le premier mois fut donc consacré à ma formation en tant qu'être apaisé en quête d'un état de paix intérieur ultime : Le Nirvana. Si au début j'eus quelque réticences à suivre les enseignements de vieux chauves complètement défoncé par leur encens ; il était vrai, je devais le concéder, que la première année passée, les dernières barrières qui avaient jusqu'alors parmi à ma personne de garder une certaine distance entre moi et le reste du monde extérieur, s'étaient effondrés. Cela devait être aussi lier au fait que originaire d'un clan nomade, j'étais un illettré, et que de part mon âge [ j'entrais dans la pré-adolescence ], je découvris le monde de la connaissance comme un nouveau monde à explorer, à conquérir. Tel un colon doté d'un intellect en perpétuel stimulation, j'étais toujours en quête de davantage de terres inconnus, qui à l'instar de certains préceptes mathématiques, de faits géopolitiques ou encore de notions propre aux différents arts ninjas, finissait par devenir mienne. L'immense bibliothèque mise à disposition du monastère était devenue durant mon séjour , d'abord, un refuge puis, une sorte de lieu privilégié, de jardin secret [ malgré l'opulence d'œuvres mis à leur disposition, les moines n'étaient que peu friand de la quête de connaissance, leur quête était spirituel, je vous le rappelle].

Ce que des niards sédentaires mettaient une dizaine d'années à acquérir, je l'avais fais mien en un peu plus de deux années consécutives. Bien plus, bien trop rapidement à mon goût à l'époque -et encore aujourd'hui, je l'avoue- je dus repartir de ce lieu ô combien merveilleux et superbe de part sa richesse intellectuel et philosophique. La journée de mon départ, après avoir salué chaleureusement ces moines, leur promettant de revenir plus tard, je décida de me poser près de la porte séparant ce paradis perdu du désert aride de la Nation des vents. Laissant mon esprit vagabonder ici et là, je me rendais compte que, malgré mon sacrifice, j'allais au final avoir la chance de m'imprégner des cultures ancestrales et disparates qui ont, finalement, fondé la culture populaire comme noble, mais commune de ma patrie. J'eus aussi une pensée pour les Ikeda, mais ne pu me laissait noyer dans les tréfonds de mon subconscient, car déjà, deux ninjas chargés de m'escorter jusqu'à Sunagakure vinrent me chercher. Avec stupeur, je remarqua qu'il s'agissait des mêmes individus qui m'avait fais transiter de mon clan nomade au monastère. Le hasard chercherait-il à me rappeler mon passé, me montrer mon présent et vraisemblablement entrevoir mon avenir à travers ces deux shinobis lambdas qui parurent voir un changement en moi ? Je ne pus qu'acquiescer et finalement, alors qu'à notre première traversée du désert, je fus asociale et mélancolique, j'étais devenu serein et un tantinet humain.

Le renaissance du nomade zêlé :
Sunagakure... La Cité perdue situé dans le désert aride du Pays du Vent. A travers mes diverses lectures, j'ai vécu au sein de ce lieu. Pourtant, et je le savais pertinemment, cette connaissance du village caché restait très conceptuelle et des réalités simples mais significatives seraient là pour, une nouvelle fois, me faire découvrir cette ville et enrichir mon expérience personnelle. Déjà au loin, l'on apercevait les épaisses et hautes falaises entourant et protégeant ce qui allait devenir mon nouveau logis. Et tandis que nous nous approchions, j'étais à la fois émerveillé et fasciné face à la puissance et rigueur exacerbées qu'inspirait le dit lieu, chaque fois que se posait mon regard sur ces imposants murs de terres et de sables tout en étant, paradoxalement anxieux et angoissé à l'idée d'être finalement emprisonné. Ces murs respiraient la sécurité mais, la sécurité à quel prix. Au prix de la Liberté... Sans doute... Quoique, la réalité impose ses limites et au final, la vraie liberté est intérieur. Souriant à la pensée d'une ébauche de réflexion philosophie, symptôme de mes longues discussions avec certains des moines du monastères, je passais à l'intérieur de la fente au sein de la puissante protection de Suna pour arriver au sein même de la Cité. Ô et quelle cité. C'était à la fois comme je m'y attendais et en même temps, bien mieux que j'avais osé l'espérer. Malheureusement, ce n'est que bien plus tard que j'aurai l'occasion de déambuler dans Sunagakure. A cet instant précis, on me pressa d'aller me présenter à ceux qui étaient responsables, à la fois de l'engagement tacite pris avec mon clan mais aussi de ma formation de ninja qui restait incomplète. Les ermites m'avaient prodigué une formation solide sur le plan théorique mais concrètement, je ne savais toujours pas comment tenir correctement un Kunai.

Ni une, ni deux on me mit sous l'égide d'un des conseillers du Kazekage. J'allais vivre pendant plusieurs années et survivre à son entraînement des plus éreintant [c'était un conseiller certes, mais qui avait une longue expérience du combat et une assez remarquable carrière militaire qui le précédait ; la preuve était qu'il fut le conseiller le plus qualifié pour tout ce qui était de l'ordre de l'éducation et de la stratégie]. Là encore, les premiers jours furent d'une extrême difficulté. Je dus m'adapter, m'accoutumer au mode de vie sédentarisé -je découvris concrètement ce qu'était un lavabo, j'appréciai la sensation de propreté que l'on ressentait après une douche- mais aussi et surtout à un entrainement quotidien avec comme instructeur une sorte de sadique dont les méthodes avaient une fâcheuse tendance à flirter avec de la torture à l'état pur. Néanmoins, je n'en démordis pas et, alliant mon lourd bagage théorique à la grande endurance que j'avais acquis en ayant vécu tel un nomade durant toute mon enfance, je réussis finalement à suivre la cadence, à me surpasser et à terme, à acquérir mon bandeau frontal frappé du symbole de Suna -que je pris l'habitude d'attacher autour de ma taille en guise de ceinture, devenant ainsi un Genin à part entière à l'âge de 13 ans ; soit un an en retard par rapport à certains shinobi ayant étudié à l'académie de Suna. Je me souviens d'ailleurs anecdotiquement que mon instructeur me félicita pour avoir fais autant preuve de ténacité, car mon rattrapage fulgurant avait permis de faire taire les quelques médisances de certains vieillards séniles siégeant aux côtés de mon instructeur, voyant dans l'accord tacite entre la Cité et les tribus nomades, un moyen non-rentable d'user des forces de Suna. Cela faisait maintenant plus d'un an que je vivais au sein de cette cité interdite et j'avais rapidement su m'adapter. Et je me retrouvais à nouveau à un carrefour de ma vie. Mon instructeur me proposait de faire le choix entre deux voies qui s'offrait à moi : rentrer au sein d'une équipe de Genin et d'asseoir mon insertion au sein de la vie sociale de Suna ou continuer son entraînement qui deviendrait alors, pour ne faire que le citer « beaucoup plus sérieux ». Il m'avoura aussi que concrètement, ce qu'il me ferait subir, si jamais j'optais pour la deuxième option, serait de subir des épreuves demandant une endurance et une force mentale d'un niveau bien supérieur, à tout ce dont j'avais pu faire preuve. Vous n'imaginez pas les sueurs froides que j'eus en comprenant que ce que j'avais vécu jusqu'alors, n'était pour lui qu'un hors d'œuvre, qu'un avant-goût, qu'un échauffement de ce que ce sadique était capable de faire en tant que Jûnin intructeur ]. Finalement, me surprenant moi-même, je décida de suivre une formation poussée à la sauce de Kaku-sensei.

Point important : j'eus la naïveté et la bêtise de demander à mon instructeur si ma future formation pourrait s'orienter vers des domaines tel que la médecine... C'est à partir de là que je commençai à recevoir un enseignement portée sur l'une des spécialités au combat de ma patrie : le maniement des poisons et le marionnettisme. Seulement, ce que je ne compris que trop tard, était le fait que, à terme, j'allais devenir une marionnette, marionnette comme vous êtes censé le savoir, ayant la capacité de faire jaillir de son propre corps, le gaz toxique... Cinq ans. 60 mois. 1865 jours. Pendant cet incroyable période, j'eus chaque jour de chaque semaine de chaque mois, à subir de longues exposition à différents types de poisons, à en supporter les effets lorsqu'il m'était injecté au sein même de mon métabolisme. De même, en apprenant certains principes de la manipulation des pantins de bois, j'acquis une certaine dextérité dans le maniement des armes à distance comme à main nu ; une dextérité qui se révèlera très utile dans un avenir proche. En y repensant de manière objective, je devais à cet époque-là, être un jeune aspirant ninja masochiste malléable et Kaku, un sadique invétéré inconscient. Faudrait-il comprendre que nous nous sommes trouvés ?
A côté de ça, j'eus aussi accès à des enseignements théoriques sur la médecine et, couplé à des rencontres, des stages au sein des service hôpitaux de Suna et à terme, en étant entraîné par les quelques ninjas médecins de la Cité, je pu finalement prétendre au même titre qu'eux. Je le pu d'autant plus -qu'étant Genin et Chûnin en devenir mais qui devait acquérir une expérience lié au terrain- Kaku eut l'idée lumineuse de choisir des missions plutôt périlleuses pour une jeune garçon pommé dans mon genre : missions qu'il effectuait ou non, à mes côtés, selon ses envies.

Dans tous les cas, à la fin de cette très longue formation singulière qui m'aura traumatisé à jamais [ dans tous les sens du terme, du comique au tragique ]. En effet, c'est pendant l'une des missions sélectionnées par Kaku que je cotoyai pour la première fois, la mort (pour ne plus jamais la quitter) en successivement, me soustrayant à celle-ci, la donnant à autrui, puis finalement, en la repoussant grâce à mes capacités de Ninja Médecin. J'allais bientôt pouvoir passer une épreuve résultante d'une dérogation obtenu par mon instructeur, pour accéder au grade de Chûnin. Et voulant finaliser sa formation, il m'envoya alors chez une vieille amie à lui. Le seul problème. C'était que cette « amie » était installée dans la région des « Sables Rouges », région situé au nord de la Nation des Vents et région qui s'est avéré être la plus aride de tout le désert de Kaze no Kuni. J'allais devoir partir pour un endroit isolé et ô combien redouté avec mes deux ninjas me servant d'escortes, devenus avec le temps, de bonnes connaissances.

L'épreuve des Sables Rouges :
Partant de nouveau pour un nouveau périple, très rapidement, un calvaire s'abattit sur notre groupe. J'avais vécu toute mon enfance dans le désert, avait cesse foulé son sol afin de découvrir ses richesses et avait survécu six années d'entrainements d'une rare violence, avec pour instructeur l'homme qui avait donné naissance au concept du sadisme et pourtant, il était clair que ce n'était à côté de ce que je vivais. j'avoue avoir plusieurs fois songé à abandonner ma quête. Pas la peine de faire la moindre mention de mes accompagnateurs qui n'en menait pas large, quelques mètres derrière moi. Mais trop borné et concentré sur ma quête, je me rendis que trop tardivement compte que plus personne n'était présent derrière moi, mais qu'à la place, c'était une tempête de sable qui m'emboîtait le pas. Vainement, je essayai de fuir ce cataclysme mais ce fut peine perdu et tandis que je tentais de survivre aux vents orageux et sablés du désert, je sentais peu à peu mes forces me quitter.

Je me réveillai plus tard, ne sachant pas le temps que je suis resté endormi. Je n'étais plus seul. Ce qui semblait être mon sauveur -caché derrière une toge de couleur bordeau dont je ne pouvais distinguer que les pupilles vermillons- me fixa de façon très déstabilisante puis me tendis emprisonnée de ses doigts fins, une lingette froide. Je prenais aussi conscience du fait que j'étais dans une cour extérieur. Et alors que j'allais remercier l'inconnu pour son aide providentielle, pour ensuite repartir en quête du lieu de mon entrainement, mon vis-à-vis pressa instantanément deux doigts sur mon front. Sèchement, je me rendormi et croira percevoir tel un murmure les mots « Bienvenue à toi, étranger... ». Je me réveillai de nouveau sur une sorte de tatami et reconnus en face de moi mon nouveau maître : une femme dont j'identifia sans faille le regard vermillon de mon sauveur. Je n'eus le temps de prononcer quelques mots, que déjà, celle-ci se jeta sur moi tout me hurlant que je devais l'atteindre sinon je mourrais. Complètement surpris et dépassé par l'aisance avec laquelle ma vis-à-vis mouvait son corps, je cru ma dernière heure arriver à chacun de ses coups qui n'était point mortel ô combien douloureux. Après moultes tentatives, mû par l'énergie du désespoir et de la revanche je réussis à l'atteindre. Apprenant par la même occasion ce que, derrière cet affrontement, voulait m'apprendre ma nouvelle instructrice : « La douleur n'est pas une question de puissance. Il suffit simplement savoir où appuyer pour la déclencher. » Le ton était donné et à travers quelques autres leçons de la même mesure, j'appris finalement ce que Kaku appelera « L'art de combat au corps à corps du Scorpion » ou « Taijutsu du Scorpion ». J'acquis dès lors une panoplie de techniques sur la précision et sur ce que les moines avaient décelé en moi : la vivacité d'esprit. L'importance n'était pas d'acquérir une force démesuré mais de connaître les points sensibles du corps humain, et de les utiliser à son avantage dans des situations de combat, pour le contraindre sous l'effet de la douleur. C'était aussi une manière de prolonger ce que mes études anatomique du corps de ma formation de ninja médecin. Puis finalement, de la même manière que j'étais arrivé, je reparti. D'un coup sec, après m'avoir appris la méthode lui permettant d'une pression précise du front, comment l'on pouvait contrôler le sommeil d'un adversaire, mon autre Maître m'infligera cette même technique une dernière fois. Lorsque je me réveillai de nouveau, j'étais dans le désert, équipé d'une gourde bien remplie, le corps courbaturé, empli de meurtrissures et autre ecchymoses. Ce que j'avais vécu me paru être rêve mais ne pouvait pas l'être. Finalement, je retourna à Sunagakure et en chemin, je retrouva, ou plutôt ce sont eux -mon escorte presque attitré si je puis dire- qui me trouvèrent et ensemble, nous refîmes le chemin dans le sens inverse.

L'Epilogue :
« Ce que j'ai subi à faire de moi ce que je suis. » Simple et comparable à une équation, cette phrase résume ma vie et ce qu'elle a fait de moi. Cela fait maintenant un an jour pour jour que Kaku-san m'a envoyé faire ce voyage initiatique qui m'aura encore enrichi. J'ai en revenant à Suna pu passer l'examen spécial que je remporta en mettant à mal deux des trois chûnins expérimentés avec qui je du me battre. Néanmoins, leur expérience faisait que je réussis à vaincre que l'un de mes trois adversaires. Croyant avoir échoué, je me fus quelque peu peiné mais heureux d'avoir réussi à vaincre après un combat assez éreintant un premier chûnin puis à mettre en difficulté un second. Riant aux éclats face à ma mine déconfite, mon instructeur devenu un grand ami, m'annonça alors qu'il s'agissait en vérité de Jûnins qui avait été promu alors que j'entrais à l'intérieur de Sunagakure. Exceptionnellement, avec l'appui conjoint de mon ex-instructeur et mentor, et du Kazekage ayant paraitrait-il suivi mon parcours, accédé au grade de Jûnin. Probablement avec mon ancienne vie de nomade et mon apprentissage au monastère, fut-ce un des plus grandes moments de félicités de mon existence toute entière. Maintenant, soit aux services hospitaliers, soit en mission, soit au Laboratoire, annexe de la serre de Suna, je ne cesse de vivre un maximum et de faire profiter ce que le Ciel m'a donné. Dernièrement, j'ai réussi à créer un outil médical pouvant se révéler aussi redoutable en situation de combat : « Kemono no Sasu ». Renouvelant mon investissement et brillant d'un certain prestige au sein de la cité du sable, on me proposa dernièrement d'entrer dans les services spéciales de ma patrie. Un ancien groupuscule charger des missions les plus périlleuses et d'assurer la pérennité, la sauvegarde et le rayonnement de la culture de la Nation des Vents à l'intérieur de celle-ci mais aussi et surtout sur la scène internationale. Même si, je dois avouer ne pas être penché politique, il est clair de donner ma vie afin de protéger et valoriser le pluralisme culturel au sein de Kaze no Kuni et Sunagakure, était une avenir qui me plaisait tout à fait.

Toi qui lis ce que j'ai écris, saches que, jamais, tu ne devras oublier ton passé mais qu'il est important que tu saches te surpasser pour ta famille, je parle autant de notre clan que de notre patrie. Cela doit te paraître bien étrange mais tu apprendras à aimer la Nation des Vents, sous toutes ses coutures...
Signé : Kurama
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MessageSujet: Re: Kurama Ikeda   Kurama Ikeda I_icon_minitimeMer 16 Mar - 15:57

Bienvenu! What a Face
Donc avant de m'atteler a l'analyse détaillée de ta présentation, j'aimerai que(dans ta fiche technique) tu précises ce qu'est ton arme exactement.

Points Négatifs :
Tu fais souvent l'erreur que je nommerai "Féminin/Masculin" - Tu confonds les deux, en somme... Et je t'en cite quelques exemples pour situer avec précision ton problème :
" Cela doit sans doute vous paraitre cruelle et barbare, seulement pour nous autres, humbles habitants du désert, cela permettait de présélectionner les Forts et faire disparaitre les Faibles ; ce n'était, au final, qu'un tri qui suivait le cours naturelle de la vie. " cruel, selon la manière dont tu as tourné ta phrase il s'écrit au masculin. Naturel, s'il s'écrit ainsi c'est que précède "le cours".
" En tant que telle " - Tu parlais de ton père d'une chose masculine juste avant, on dira que "en tant que tel".
" divers plantes " - Une plante, on dira donc "diverses plantes" ...

Gargantuesque Problème avec le pluriel que j'ai relevé, je t'en cite quelques exemples :
" Un à un, chacun des membres de mon clan, me salua et me félicita de représenter notre famille chez les sédentaires. En dernier lieu, vînt mon père, qui, les larmes aux yeux, me transmit un long emballage de tissus qui pesaient son poids. " - Tu situeras tout seul ton problème, j'te corrige juste... Donc il y a plusieurs membres : saluèrent, félicitèrent. Il y a un emballage, qui pesait (donc).
"le doute, la colère et l'amertume venait m'assaillir, " - Il y en a trois qui viennent t'assaillir, c'est donc " venaient ".
" des environ " - Pas besoin d'en dire plus "environs"...

Quelques problèmes nuisibles a la fluidité...
Répétition du mot combat... Ou du mot eau, pour exemples. Essai de trouver des synonymes, surtout que t'as une bonne richesse de lexique généralement.

Tu fais quelque fois l'amalgame du passé et du présent ce qui, dans certains cas, n'est pas une erreur en soit mais ca fusil la fluidité.

Points Positifs :

Une bonne richesse de lexique généralement donc de la qualité...
Même si j'ai suscité le manque de fluidité dans les points négatifs, il y a de bonnes tournures de phrases généralement, ce qui est plaisant.
Une quantité plutôt honorable.
Un background original.

Conclusion :
Soit vraiment plus rigoureux dans tes écrits et lors de tes relectures, ce manque de rigueur notable aura laissé ton rang de Chuunin s'échapper et pour cette raison tu seras genin niveau 6... Tu me diras, tant pis, l'examen des chuunins c'est pour bientôt. M'enfin, soit plus rigoureux dans tes futurs écrits! Wink

Donc j'attendrai une réponse quant a mon poste pour que ma validation soit effective...
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Kurama Ikeda

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