HISTOIRE

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INTO THE WILD

Le soleil frappait durement et il était quasi impossible de distinguer la silhouette qui avançait. Les rayons émit par l'astre obligeaient l'homme à plisser les yeux devant tant d'intensité. Il regrettait de ne pas avoir de lunettes mais qu'importe, la forêt se dessinait devant lui, imposante, effrayante, majestueuse. Arrivé à la lisière, il marqua une pose, pris une profonde inspiration puis il franchit la ligne imaginaire qui séparait la clairière de la forêt. Les arbres étaient immenses, centenaires pour la plupart au vu de la taille de leur tronc et plus l'homme avançait, moins les rayons du soleil parvenaient à franchir les épais feuillages. Inconsciemment, il resserra sa veste autour de lui, pris d'un soudain frisson non pas dû au froid, mais à un sentiment de malaise qui ne le quittait pas depuis son entrée, allant en crescendo. Il connaissait le chemin, on le lui avait indiqué peu de temps avant, mais il doutait à présent, car il n'y avait plus de sentier. Le jeune homme s'arrêta, pivota sur lui-même et observa la forêt qui était venue l'emprisonner.


Debout, à force de chercher où pouvait-il bien se trouver, il décida de s'allonger au creux d'un arbre, là où le soleil ne pourrait l'atteindre. Il s'avança doucement - surement dû à la fatigue - vers l'arbre séculaire qui brandissait ses multiples feuillages. Arrivé au creux de l'arbre, il ôta l'épée de son étui en la posant sur la végétation, se mit accroupi tout en mettant ses mains sur l'herbe et posa son fessier à terre.


Son buste contre l'arbre, le jeune homme commença à fouiller dans ses poches pour trouver une sucette. À vrais dire, Omoi adorait les sucettes, pas autant ni plus que les femmes, mais cette chose est tellement exquise pour lui qu'il ne pourrait s'empêcher de ne plus en suçoter. Après quelques secondes de recherche, il trouva sa sucrerie préférée dans l'une de ses poches arrières. Le jeune homme, pris d'une fatigue sans pareille, décida de faire une sieste au creux de cet arbre.


L'heure tourna et la nuit commença à faire son apparition. Omoi se réveilla, surpris que cette sieste dura aussi longtemps qu'il ne l'avait prévu. Étendu sur le sol, il se leva, resserra sa veste et remit son épée dans son étui. Le jeune homme originaire du village caché de la foudre se décida à partir. Ne sachant toujours pas où pouvait-il se trouver, il continua sa route là où il l'avait laissé précédemment. L'éphèbe était toujours pris d'une nonchalance malgré qu'il pu se reposer un long moment. Le jeune homme au teint bronzé - après une marche qui dura environ trente minutes - aperçut une auberge au loin grâce aux lumières qui en sortaient de part les fenêtres. La nuit était tombée, la seule issue pour passer une nuit confortable était cette hostellerie. Il prit ses jambes à son cou et courut vers l'auberge en priant qu'il y reste encore une place de libre pour cette soirée.