HISTOIRE

POUR LES PERSONNAGES EXTRAITS DU MANGA : ÉCRIRE L'ÉQUIVALENT D'UN POSTE RP ET NON UNE HISTOIRE.
POUR LES PERSONNAGES INVENTÉS :

Mon habit noirâtre flottait au gré d'une d'un vent fort, faisant virevolter et le bas de celui-ci. Masque bien en place, j'affichais tout de même un regard bien froid. Les hautes herbes venant caresser mes jambes tout en se balançant de gauche à droite, comme si un rituel venait d'être entamé, la température cette après-midi laissait à désirer; le ciel était recouvert par une couche de cumulus gris, bloquant ainsi la chaleur des rayons et leur teinte, menaçant le pays d'une pluie bientôt à sa porte. Je marchais tranquillement, lutant contre le vent en sens opposé de ma direction afin de rejoindre le point de rendez-vous que Pein m'avait donné. Il avait dit de le rejoindre à l'orée de la forêt de Kusa no Kuni, là où un gros rocher faisait office de point clé. Je ne connaissais pas grand chose quant à ce pays, mais je savais qu'il possédait une végétation dense, dont certain spécimens de la flore sortaient de l'ordinaire par leurs tailles et leurs couleurs. Malheureusement, pour observer ces phénomènes naturels, il fallait s'aventurer à l'intérieur des bois. Je n'étais pas curieux à ce point. La main posée sur le fourreau de mon arme, l'autre sur mon visage pour y retenir mon masque par les bourrasques qui se faisaient de plus en plus forts, j'observais du coin de l'œil le chemin que j'empruntais afin d'être certain de distinguer le rocher. Il aurait été impossible dans de telles conditions d'utiliser mes capacités de téléportation, sans doute préoccupé par les choses à venir, et par la manière dans les événements futures se dérouleront.. J'avais donc parcouru tout le trajet à pied, chose que je ne me plaignais pas.

Finalement je vis la silhouette d'un énorme rocher qui gardait l'entrée de la forêt. Il était comme tous les autres, sauf sinon sa forme et sa taille qui dépassait la normale. Je me rapprochais peu à peu de l'endroit sans voir la silhouette de Nagato. Pourtant, j'étais sûre arriver en dernier puisque j'avais abandonné l'idée d'utiliser mes techniques. Désormais à la hauteur du rocher, je m'installai de sorte que celui-ci me protège des vents violents et j'attendis patiemment alors que mon regard examinait les environs. Quelque chose attira bien sûr mon attention; les hautes herbes, à un endroit tout près du mien, avaient été piétinés et les traces menaient à l'entrée du bois. Cela piqua ma curiosité et, tout en posant une main sur mon fourreau, je quittai mon abri de fortune pour pénétrer dans la sylve, complètement intriguée mais sur mes gardes. Les troncs des hauts arbres me protégeaient désormais du vent qui trouvait pourtant le moyen d'amplifier ses hurlements dans la forêt, rendant l'ambiance légèrement effrayante. Je n'en pris pas garde et, toujours à la recherche de celui qui avait mis les pieds avant moi à cet endroit, j'arpentais les quelques mètres sans pour autant m'éloigner de la sortie... Qui était dans les environs à un temps pareil?

Je suivais les traces tranquillement, en toute lenteur afin d’être certaine de ne pas éveiller les soupçons de ce passant anonyme. Regardant la végétation qui, à quelques endroits, était piétinée, je n’eu besoin de m’éloigner bien loin de l’orée de la forêt puisque les empreintes laissées inconsciemment derrière lui me prouvaient à quel point il n’était pas prudent et se croyait isolé du reste du monde. Je continuai à pister son trajet, le vent hurlant dans mes oreilles son mécontentement quant à son incapacité à envahir la forêt à cause des troncs qui agissaient comme une barrière. Ici, malgré les bourrasques absentes, on pouvait tout de même ressentir la basse température qui s’abattait présentement sur Kusa no Kuni due au manque de soleil. Malgré cela, je continuais à persévérer, poussé par la curiosité et la précaution; hors de question que ce type écoute notre discussion dans ces conditions, à savoir que cet intrus pourrait épier nos conversations. Mais à peine eu-je réfléchit à cela qu’une voix non loin de moi s’éleva au-dessus des hululements du vent; l’homme –car la voix m’indiquait qu’il en était bien un, venait tout juste de m’interpeller alors que je n’avais pas encore découvert sa position. Je l’avais sous-estimé en ayant cru qu’il n’avait pris aucune précaution pour ne pas être traqué. Alors que je m’étais avancée depuis le début accroupi, la main effleurant les herbes tapies, je me relevai sur mes deux jambes et j’avançai à la source du son. Ce ne pris bien moins qu’une minute avant que je ne débouche sur une zone dévastée; deux ou trois arbres avaient chuté et les troncs étaient éparpillés maladroitement, au repos. Assis sur l’un deux, je vis la silhouette de l’homme qui s’était aveuglément adressé à moi alors qu’il tenait dans sa main ce qui semblait être une carte. La main posée sur la garde de mon sabre, je m’approchai indifféremment vers lui, à l’affût du moindre geste brusque qui pourrait entraîner la mort de celui-ci. Je ne voulais pas plaisanter, je ne l’ai jamais voulu. Observant droit dans les yeux mon interlocuteur, j’ignorai bien entendu sa question à laquelle je ne voulais guère répondre et je me foutais royalement de son bien que je venais de friper, à savoir sa carte probablement. Je m’exclamai, engageant le ton que je prenais avec Tobi, mais fort pour qu’il puisse bien m’entendre. Je ne voulais pas perdre mon temps à répéter :

-Salut brave monsieur, qu'est, qu'est ce que tu fais là?

« T’es au mauvais endroit, au mauvais moment. Je vais te demander de quitter les lieux; gamin. Et qui plus est, tu semble être un shinobi !» s'exlama t-il avec un kunai à la main.

-Doucement, patron, je n'ai vraiment rien fait de mal. Un type m'a indiqué le chemin pour me rendre dans un petit resto du coin, et apparemment, il m'a fait une mauvaise blaggueeeee.

-J'aime pas la tournure que prenne les choses, désolé gamin, mais faut qu'un de nous disparaisse, et je n'ai aucune envie que ça soit moi. Tu regretteras d'être sorti en exurscion dans de telles régions.

-Non, Non !!!!!


Mettant mes mains comme par réflexe, je glissai par la même occasion sur le sol...si solide, que je ne cessai de gueuler. Entretenir la hargne ne pourrait que la laisser exploser au mieux le moment venu. Si la délicatesse de ma voix n'était pas ma plus grande qualité, il fallait rester vigilant. Lorsque le type s'approcha de moi, je ressentis rapidement la présence de Pein. Ayant clairement identifié le pépin, il s'attela à faire le ménage et à faire disparaitre le petit cloporte.

T'en as mi du temps. La prochaine fois, il y'aura des représailles.