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| Sujet: I. Hanae Nara ۞ I've been watching. I've been waiting. In the shadows all my time. Sam 12 Mar - 16:43 | |
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NOM - PRENOM : - Spoiler:
Nara, clan bien connu du village caché de Konoha. Ils sont perçus comme des gens dotés d'une intelligence supérieure. Mais aussi pour de véritables paresseux. Itami s'était le prénom de ma Grande-Tante -paix à son âme. Elle était la femme la plus douce que le monde est porté. Et la douleur même. Quant à mon second prénom -celui que j'utilise le plus souvent pour me présenter- il ne descend d'aucune branche imaginable. Il représente la lueur d'espoir d'une famille. La fleur bénite.
AGE : - Spoiler:
J'ai atteint depuis quelques jours déjà ma dix-septième années. Ce fut long -mais pas douloureux. Je ne sais pas quoi attendre, mais je suis patiente. Ce qui est sûr c'est que rares sont les gens qui me voient comme une fillette. Même si techniquement je reste petite -en taille- pour la moyenne.
SEXE : - Spoiler:
Féminin. Une grande fille -ou presque. Je n'ai pas choisi et je ne sais pas si j'aimerai changer ce "petit cadeau" de la nature. En tout cas, ça me convient. Dans certains cas... Les hommes ninjas me sous-estiment. Je gagne plus facilement, donc.
VILLAGE : - Spoiler:
Konoha. Bah j'ai pas vraiment eu le choix. Et je n'en ai même pas besoin. Je suis épanouie et heureuse ici, pourquoi changer ?
Douce - Calme - Intelligente - Sereine - Patiente - Intuitive - Compréhensive - Gourmande - Têtue - Rancunière - Orgueilleuse - Insensée - Froide - Observatrice - Drôle - Manque de confiance en soi.
Couleur des yeux : - Spoiler:
Mes yeux sont actuellement rosés. Ne cherchez pas un caractère héréditaire -ça n'en ai pas un. Je suis née ainsi, avec cette petite particularité. En quelque sorte... C'est un point fort, je l'ai compris par la suite. Mais ma constitution physique reste particulièrement faible. Vous comprendrez bientôt que cette couleur est liée à mon histoire et à ma différence nette... Avec le clan Nara !
Couleur des cheveux : - Spoiler:
Encore une petite différence notable : ils sont rouges. En général, les Nara les portent bruns, voire châtains. Mais il y a quelques exceptions. Ma Grande-Tante Itami -paix à son âme toujours- était aussi blonde que je suis rousse. L'un de mes cousins est blond également. Il y a quelques... Différences.
Taille : - Spoiler:
On est pas particulièrement grand. On reste en général dans une moyenne agréable. Mais je n'en fais pas partie sur ce coup. Je m'approche presque du mètre soixante, mais je ne l'atteindrai jamais. C'est un fait, on y peut rien. Mais si vous vous attendez à ce que je vous dise le chiffre exact... Bah vous êtes mal barrés !
Poids : - Spoiler:
Ah bah là, ça va encore. Au contraire de certaines filles je n'ai pas à me sentir complexer. C'est peut-être parce que j'ai été élevée avec des hommes, en tout cas mes quarante cinq kilos ne me font pas peur... Bon, y'a quelquefois où j'approche des cinquante mais en général je retombe aussi sec. Pas de problème, j'vous dis.
Corpulence : - Spoiler:
Je suis mince. Pas tout à fait élancée, j'ai quelques muscles qui traînent ici et là -mais comme je vous l'ai expliqué ma constitution, ou ma petite santé, ne me permet pas d'être musclée. J'ai peut-être même un petit bourrelet qui traîne derrière le dos : pour me tenir chaud en hiver !
Autre Détail : - Spoiler:
Alors parlons de cette vilaine maladie... Certains disent que c'est une malédiction ancestrale qui touche l'enfant béni des Nara. J'ai été attendue un bout de temps -ma mère semblait être stérile, alors j'étais un peu bénie comme le saint Jésus- alors il a bien fallut que ça tombe sur ma pomme. Je ne suis pas très douée pour les choses dites physiques. C'est sans doute pour ça que j'ai cette petite faculté -rien qu'à moi. Je peux, en quelque sorte "invoquer une ombre à mes côtés" pour m'aider, ce genre de chose. Bon faut pas oublier que je me fatigue plus vite que n'importe qui, mais elle restera toujours à mes côtés. Elle n'est pas noire d'ailleurs -enfin il. Sa couleur ? Un orange cendrée. Symbole de mon chakra, sans doute. Autre chose ? J'ai un tatouage sur l'omoplate gauche. Un anneau "crâne". Aucun symbole là dedans, je trouvais ça beau.
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| Affinité : - Spoiler:
Pour l'instant, rien à déclarer de ce côté là. Futon. Le vent, bizarre non ? Vous vous dites qu'on s'en fout, chacun son truc. Bah moi j'aime bien me poser des questions, tout décortiquer. En général c'est agaçant -même pour moi, je vous assure. J'ai longtemps supposé que c'était censé représenter mon caractère intouchable, la liberté. Mais maintenant que j'y pense, c'est surtout ce côté éphémère. Je suis éphémère. On retourne tous à la poussière, moi encore plus. Maladie quand tu nous tiens...
Spécialité : - Spoiler:
Kekkaijutsu.
Clan : - Spoiler:
Les Nara. Connus pour leur passivité mais aussi leur stratégie digne des plus Grands Hommes. Leur intelligence n'a d'égal que leur paresse. En tout cas il en faut dans le ciboulot pour suivre leur dialogue -ou tout simplement une bonne partie d'échecs. C'est un clan qui demeure tout de même dans l'ombre... Mouhaha j'ai fait une blague !
Arme : - Spoiler:
Hum, la panoplie. Tout peut servir. Bandeau Frontal -j'ai déjà étouffé quelqu'un avec ça. Pochette à rouleau, gants, pochette, etuis à shurikens et sandales. Ah ! Sans oublier mes fidèles parchemins explosifs -sans eux je ne suis rien. Mais en général je n'ai pas d'armes à proprement parler. Je me sers de mes poings, lorsque je n'ai plus le choix et que la confrontation ne peut plus attendre. Mais je dois et je veux rester à l'écart.
Kekkai Genkai : - Spoiler:
La manipulation des ombres -particularité de mon clan, que j'ai légèrement dévié vu ma faible constitution. Je suis incapable d'égaler leur endurance, j'ai donc avec moi Ariake (c'est marrant, d'ailleurs, quand il m'a dit son prénom j'ai hurlé de rire pendant... Des jours ! Ca veut dire "Possède la lumière" en tant qu'ombre c'est hilarant... Mais vu qu'il n'est pas tout à fait ombre... J'ai fini par ne plus en rire.)
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POUR LES PERSONNAGES EXTRAITS DU MANGA : ÉCRIRE L'ÉQUIVALENT D'UN POSTE RP ET NON UNE HISTOIRE. POUR LES PERSONNAGES INVENTÉS : UNE HISTOIRE SUFFIRA.
Certaines personnes s’entendent, se ressemblent, s’identifient comme amis, famille et même ennemis au premier coup d’œil. C’est ce qu’on appel bien volontiers les préjugés. Bien sûr il y a d’autres termes et d’autres façons d’interpréter cette sélection physique de l’Homme. Ainsi, aux yeux des autres, je n’étais rien. Ou presque. En tout cas une anonyme parmi tant d’autres. Je n’étais Nara que lorsqu’on me voyait avec mon clan. Une fillette différente, isolée par un physique révélateur. Ou au contraire, qu’on ne pouvait identifier. Ma vie se résumait aux phrases du genre « Tu es une Nara, vraiment ? J’aurai juré qu’ils étaient tous bruns ! » ou encore « Toi, une Nara ? Laisse-moi rire ! » Et Dieu –pourtant- sait que je suis née d’une union entre deux personnes consentantes. Et mariés. Rien, pas d’adultère, la vie normale et les gênes en plus.
Vie simple, paisible, banale. La trivialité d’une fille différente –physiquement. Parce qu’il faut se le dire ! Je suis, du moins dans ma tête, une Nara pure et dure. L’intelligence et même la paresse ! J’aurai même pu avoir les mêmes capacités physiques, l’endurance –ce genre de chose. Mais là encore le désenchantement. Ou comme dit plus haut, la malédiction. Certaines femmes de la famille, ou plus tôt du clan Nara en son pourvue. Enfin... Dépourvue dans mon cas.
C’est ce petit truc qui fait toute la différence, ou dans certains cas un ninja, un guerrier. Etre un bon récepteur face à un entraînement quotidien, on ne croirait pas, mais c’est une chance. Moi, je n’ai pas eu ce « simple » caractéristique. Ma résistance, elle est au plus bas. Oh, bien entendu je n’attends pas de vous un regard de pitié, de compassion. J’ai su m’y faire et même plus tôt bien ! Je ne suis pas à plaindre, au contraire. Je suis loin d’être une débutante, même si comme tout être humain j’ai eu ma période de doutes et d’incertitudes…
L’enfance, étape crucial. C’est à cet âge que l’on se forge le caractère. La personne qui en manque finira mal et j’entends par là dominée. Je ne suis pas née pour être de celles qui se font avoir si facilement. Le Clan Nara l’avait bien compris : j’étais bien loin d’égaler leurs aptitudes physiques –déjà minces pour la moyenne. Mais mon intelligence, elle, tentait déjà de percer les plus infimes secrets de la vie. C’est ce qu’ils appelaient affectueusement « la curiosité bénite ». Et je n’étais pas soumise à une quelconque censure : c’était une vie fabuleuse, culturellement parlant. Parce qu’il faut bien se l’avouer, je n’étais pas la plus appréciée. Certains me voyaient comme l’image d’un couple pécheur. Et je présumais –via les regards de mes parents- que je n’étais pas née d’une relation extraconjugale. Oui, j’étais le fruit d’un amour entre une femme et son mari. Et même si mes traits n’étaient pas vraiment conformes aux « préjugés physiques des Nara » j’en demeurai tout de même une à part entière. Et encore, j’exagère légèrement la chose ! J’avais les expressions (du visage) de mon père et les pommettes de ma mère. Seuls mes yeux et mes cheveux différaient.
C’est avec le temps que je m’y suis faite. J’avais même une petite hypothèse. Si cette malédiction en était vraiment une, la couleur prédominante chez moi en serait la personnification. Et non, cette imprécation n’était pas l’orange-abricot qui me promettait un destin de préjugés sur les petits rouquins. Mais en réalité l’apparence physique –si je puis dire- de mon chakra. J’avais beaucoup réfléchi sur la question. Et j’étais pratiquement tombée juste.
« Pas si faible que ça, la p’tite ! - Ariake, si tu me laissais un peu d’intimité… Ca serait, hum ? Sympathiquement sympathique ! - Ouais, mais non. Tu me connais, faut que j’développe tes idioties et t’en as oublié pas mal, gamine. - Avec lui, mieux vaut laisser couler… - Je t’entends toujours, sale mioche ! Enfin, pour toi public je vais te raconter une histoire sombre, ténébreuse et machiavélique. Tu n’auras jamais eu aussi peur qu’aujourd’hui. BOUH ! HAHA ! Ca marche toujours cette connerie avec les humains. Bon où en étais-je… ? »
C’était une journée particulièrement ténébreuse…
« Il fait toujours noir, là-bas, tu parles ! »
Tais-toi mortelle ! Bon, alors. C’était une journée particulièrement ténébreuse. Le brouillard, d’ordinaire grisonnant, s’était métamorphosé et semblait plus hostile que jamais. Et moi, j’humais l’air avec une délectation contenue. Je m’en serais presque léché les babines, nonobstant j’ai ressenti une vive douleur. Ne vous y trompez pas, c’est le genre de sensation que nous, Ombres, nous favorisons. Mais cette souffrance n’en était pas vraiment une. Obscurité, pour la première fois, me semblait sévère et menaçante. Mon être a vacillé, alors que jamais encore je n’avais touché le sol. Et alors je me suis élevé. Trop surpris pour crier, trop énervé pour comprendre. C’était un tourment que je ne revivrais pour rien au monde. Une affliction dévastatrice, immorale même. Et là, pour la toute première fois de ma très longue existence, j’ai vu une chose affreusement horrible, un tiraillement ébranlait mon âme. Le soleil entrait en moi, ses rayons me traversaient et je sentais l’envie de me repentir. J’ai crié, hurlé. Je disparaissais. Le noir ne tapissait plus mon cœur, mon corps ni mon esprit. Ma couleur se dévalorisait, si couleur nous pouvions l’appeler. J’étais rouge. Rouge de colère, d’amertume. J’étais en deuil.
Et le pire ne faisait que commencer. Parce que c’est là que j’ai fait un bond de six mètres. On venait de me toucher, quelqu’un avait posé son infâme corps sur le mien. Le contact, dans mon monde, était proscrit. Sauf bien entendu, pour l’accouplement. Mais techniquement, nous les Ombres-mâles, on s’en foutait un peu. Déjà on se faisait plaisir et en plus la femme mourrait après accouchement. Et là on festoyait ! Miam, je m’en lèche encore une fois les babines, mais revenons-en à cette sale gamine. Oui, c’était elle qui avait osé lever la main sur mon doux pelage. Bon d’accord, je suis plus en mode ectoplasme… Mais quand même !
Du coup, j’ai essayé de la frapper. Vous vous dites sûrement que je lui ai mis une bonne raclée ! Bah ça aurait été le cas, si j’avais pu la toucher. Et oui, ironie du sort : je ne pouvais pas lever le pouce sur sa bouille d’humaine faiblarde. Quoiqu’il en soit, quand j’ai compris que je ne pourrais pas me venger, bah j’ai fait appel à mon pouvoir obscur pour retourner de là où je venais. J’ai injurié le monde. Pendant deux heures et quarante cinq minutes –équivalent chez vous à cinquante secondes. Vous l’aurez compris : je ne pouvais pas partir. En tout cas, ça m’a quand même choqué de voir que la p’tite ne réagissait pas. Elle était restée sur place, les genoux sous les fesses. Elle ne me fixait même pas. Comme si elle attendait que je lui donne la permission. Elle était calme, posée, attentive mais surtout patiente. Elle n’a pas cillé. J’ai apprécié cette qualité et cette blonde m’a dit merci. J’ai refait un bond de six mètres. Elle avait lu dans mes pensées. Elle avait su ce que je ressentais, ce que j’avais désiré : et surtout elle avait compris les mille noms d’oiseaux que j’avais pu dire pendant deux heures et quarante cinq minutes. J’espérais qu’elle n’était pas encore innocente de ces mots-là.
« Tu parles ! Bien sûr que j’étais innocente ! Si vous aviez été là, vous auriez rougi aussi ! Il y avait des trucs dont je ne soupçonnais même pas l’existence ! - Mon dieu… Bonjour je suis une vierge effarouchée de dix-sept ans… T’es pas censée être intelligente et mature pour ton âge ? T’aurais dû les connaitre ! Je dois vraiment refaire ton éducation de A à Z ! - Tu parles, c’est à peine si tu ne cris pas comme une fille toutes les dix minutes ! Je ne veux pas être éduqué par une Ombre Peureuse ! »
Hum. Je vous prierais de détourner les yeux, les images qui vont suivre ne sont pas à prendre à la légère. Ame sensible s’abstenir.
« Genre, tu ne peux pas me toucher, continue ton histoire au lieu de faire ton intéressant ! »
Vous l’aurez compris, cette gamine à du mordant. Attendez que je puisse la toucher et elle n’aura plus de dents. Un sourire sadique apparait sur son visage rougeoyant. Enfin, pour en revenir à nos moutons… Sur le coup je suis resté choqué. Jamais encore je n’avais entendu parler d’un tel phénomène. La télépathie, d’abord. Et mon ascension dans ce monde de taré. J’ai quand même fini par me calmer. Surtout parce que la gamine ne bougeait toujours pas. Quand je vous dis qu’elle était vachement patiente. De ce qu’elle m’a dit, elle non plus n’avait pas tout suivi. Tout s’embrouillait un peu dans sa tête. Mais à un moment elle a pris les devants et s’est posée juste à mes côtés. Elle n’a pas reposé sa main, aucun contact sauf visuel. Et elle a commencé à me parler, lentement, posément. Elle m’a expliqué où j’étais, ce qu’elle était. Elle ne m’a pas tout de suite assailli de ses milliers d’hypothèses. Elle se contrôlait plus tôt bien pour une humaine. C’est ensuite qu’elle m’a exposé la situation, le pourquoi du comment. Elle supposait, avec brio, qu’elle était à l’origine de mon entrée dans le monde des mortels. Mais d’une façon surprenante. Elle ne se surestimait pas. Elle avait compris ça, via la sensation de fatigue qui avait suivi mon arrivée. Elle avait pleuré, je m’étonnais de ne pas l’avoir vu avant.
« Oui, aussi bizarre que ça puisse paraître, Ariake est observateur et attentionné –quand il le veut bien. - Je ne suis pas une brute épaisse, arrête de donner des fausses idées à nos invités de dernière minute. - Faut avouer que quelquefois… Tu peux paraître cru, méchant. Du moins avec moi. - Ahhhhh ! Avec toi ! Bah c’est vrai, t’es tellement chiante. - Moi aussi, je t’aime...
Quand je vous dis qu’il manque… D’humanité parfois. Il vient de partir, sans dire un mot. Pas d’excuse, pas d’au revoir. Rah ce vaurien ! Je suppose qu’il a voulu son heure de gloire, cet idiot là. Alors… Il s’est arrêté à notre rencontre, qu’est-ce que je peux bien dire d’autres… Au final, j’avais raison. C’était moi qui avais fait appel à lui. Ca avait sûrement été la journée la plus triste de mon existence. Ou du moins… Ma déception était à son comble. Les enfants –entre eux- peuvent être méchants. Je ne sais pas s’ils en sont conscients. En tout cas, leur mot résonne encore en moi, la souffrance n’a pas disparu, pas plus que la peine que j’avais ressenti en les entendant. Je n’étais qu’une gamine parmi tant d’autres. Mais dès lors où ils se sont habitués à me connaître comme « une Nara »… Je n’étais que la faiblarde. La fille incapable d’aller au-delà. De quoi ? De tout. Je me fatiguais vraiment pour un rien. Faut dire que lorsque j’avais cet âge, ma santé était au plus bas. Je ne me nourrissais pas énormément. Je n’en avais pas la force. Mais j’avais des rêves comme tout un chacun. Et il a fallut d’une journée pour détruire mes illusions. Quelques élèves de l’Académie m’avaient arrêtée. Leur phrase avait été simple « Tu vas nous ralentir, Hanae. Tu ne préfères pas rester chez toi ? Te reposer, ça serait bien ! Tu es pâle comme la mort. »
J’avais acquiescé. Et j’étais partie, tremblante et plus blanche que jamais. Déçue de moi, parce qu’il avait fallu que d’autres me le disent avant que je ne le comprenne. J’étais réputée pour être une fillette mature. Mais pas lucide ? Je m’étais effondrée à l’abri des regards. J’avais pleuré. J’avais eu une forte douleur au niveau de la poitrine, j’avais récité quelques mots dans l’espoir de voir apparaître un jutsu-de-la-mort-qui-tue et j’avais vacillé sur le sol. Vous connaissez la suite.
Mes parents étaient fiers et agréablement surpris lorsqu’ils ont vu Ariake. Je sais que ma vie n’a jamais plus été la même. Mon appétit était de retour, j’étais dotée d’une plus grande vitalité qu’avant. Les Nara ont longtemps cherché à comprendre ce changement brutal –dans ma santé, j’entends. Ils ont fini par émettre l’hypothèse d’un lien d’énergie entre Ariake et moi-même. Cet « ectoplasme » comme il aime s’appeler, m’insufflait ma force, mon énergie –même si elle reste faible, encore aujourd’hui. Et puis il faut bien avouer qu’il a un truc… Bien a lui. De par ma fonction de Nara, je peux étendre mon ombre, paralyser certaines personnes, l’étouffer. Ariake, lui, peut se déplacer, toucher et cogner l’adversaire. Une douleur interne et non pas externe. Il se doit de viser les points principaux des Chakra. Il m’a expliquée un jour que c’était particulièrement difficile lorsque l’adversaire est en mouvement. Dans ce cas, les canaux sont tout aussi décisifs. Mais il ne peut se le permettre que lorsque je suis… Tomber dans les pommes ? Son rôle principal est surtout défensif. Je ne suis pas assez forte pour me procurer « ça » seule. Même mon intelligence à des limites physiques.
« Ton intelligence a des limites tout court, tu veux dire ! - L’ectoplasme, le retour. - T’es même pas drôle. Et pourquoi tu ne parles pas un peu de ton épreuve ou machin-examen chuunin ? Si vous saviez mes pauvres, vous seriez déjà écroulé de rire ! - Pas besoin dans rajouter ! C’était une erreur, mais je me suis plus tôt bien rattrapée ! - Laissez-moi vous raconter cette « erreur » de débutante ! »
Je sais pas si vous connaissez les lieux pour cette sorte d’initiation. En tout cas, à mes yeux, c’était presque parfait : un peu trop de lumière, mais moins qu’à l’extérieur. Une grotte, ou quasiment. On attendait que son nom apparaisse sur le tableau des duels. J’ai hurlé de joie quand j’ai vu le mec qu’allait nous combattre : un idiot fini, incapable d’aligner deux mots parfaitement. Après constatation, c’était une fille. Fin bref… Il se trouve que c’était une gamine du clan Inuzuka. Ca veut dire que j’allais devoir me farcir son cleps. Jusque là, tout va bien. Mais Hanae se voit comme… La déesse des animaux, genre je parle leur langue, ils sont obligés de m’aimer… Cette idiote, au début du combat, lui a caressé l’échine. En criant « joli toutou ! » rappelons quand même que cette sale gamine a un Q.I supérieur à la moyenne… Bah ça a pas raté, elle s’est fait mordre… Le chien et le maître était surpris… Du coup j’ai pris l’avantage facilement. Mais qu’elle idiote quand même… Rah ces filles…
« Oui, bon… Je pensais pas que-… - Oui, tu pensais pas tout court ! HAHA ! - Dois-je leur raconter ta période d’abstinence ? L’état dans lequel tu es, au moins trois nuits par an ? Et tout ce que tu me racontes ? Ouais, c’est bien ce que je pensais.
Mon Ombre est un porc fini, mais à part ça tout va bien. Et je ne vous raconte pas les blagues qui ont suivi cette épreuve de la part de mes coéquipiers… A ce jour, ils n’ont toujours pas oublié ! N’empêche, j’ai gagné facilement. Après, je ne sais pas si le niveau était « absent » cette année là, mais j’ai réussi les épreuves presque « haut la main ». Ou techniquement, « Bas la main ». Parce que j’étais obligée de jouer à cache-cache pendant les épreuves et de faire des trucs esthétiques… C’était le plus chiant. Comme si on avait besoin d’être beau pour tuer quelqu’un.
« Et les péripéties ne font que commencer… - Mais on est ensemble, c’est tout ce qui compte. - Jusqu’à ce que je te casse les dents, MOUHAHA ! »
Dernière édition par I. Hanae Nara le Dim 13 Mar - 19:59, édité 34 fois |
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