Il est mort ! Mais nan ta gueule la vioque, je dors ! [Présentation terminée]
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Sujet: Il est mort ! Mais nan ta gueule la vioque, je dors ! [Présentation terminée] Lun 28 Fév - 21:41
GINTOKI
NOM - PRENOM: Donten Gintoki deeees' !
AGE : 22 ans.
SEXE : Tel un baobab coiffé par une opaline forêt de poils.
VILLAGE : Iwa.
Flemmard - Pervers - Lymphatique - Imprévisible - Narcoleptique - Grossier - Chance insolente - Accro' au sucre et au café
PHYSIQUE
Couleur des yeux : Marron.
Couleur des cheveux : Argenté.
Taille : 1 mètre 80.
Poids : 75 Kilogrammes.
Corpulence : Mince - Costaud.
Autre Détail : Il porte toujours le même kimono, qu'il ne met jamais entièrement (toujours une manche qui traine) et qu'il possède en plusieurs exemplaires. Il troque celui-ci contre une armure de combat lorsqu'il part combattre sérieusement. L'individu possède également un tatouage "Fist" écrit en lettres japonaises sur son épaule gauche, allant de pair avec son principal coéquipier Tetsuya Mugetsu, donnant un avant-goût de la défaite que le duo le plus redouté d'Iwa infligera à l'ennemi, soit un non moins peu agréable (sauf pour les amateurs) "Fist Fucking".
ATTRIBUT
Affinité : Fuuton.
Spécialité : Kekkaijutsu (Kenjutsu).
Clan : Aucun. {Donten}
Arme : Bokken (sabre en bois) et le sabre "Arachiryuu" (Dragon-Tempête) légué par son grand-père qu'il utilise rarement.
Kekkai Genkai (Capacité): Bakusui no Mai (la danse de l'endormi): attribut personnel de notre héros atteint de narcolepsie, lui permettant de combattre avec son sabre et même de devenir plus fort une fois tombé entre les douces loches de Morphée-chan. A l'instar de la technique dite du Poing Ivre, Gintoki acquiert une vitesse et des actions encore plus imprévisibles que d'habitude.
Bijuu : /
HISTOIRE
I. Père et fils partagent toujours leur pire talent (ou ça commençait déjà mal avant ma naissance)
« Avant d'entrer dans le vif du sujet, je dois d'abord un peu vous parler de ma famille... - Je ne vous connais même pas et je ne veux pas connaitre votre histoi- - Mon père ainsi que mon grand-père ont toujours été des bons à riens, des bras cassés, des ninjas pathétiques et des époux médio- - M'ignore pas, sale gamin, j'veux pas entendre ta putain d'histoire ! - T'as pas le choix kusojiji, alors tu fermes ta gueule et t'écoutes ! - Petit con... - Pleurnichez pas, j'ai même des photos, ce sera pas si chiant. Et en plus, vous avez rien d'autre à foutre, avouez. - ... Bon, ok, cause. »
Je disais donc que mon père ainsi que mon grand-père ont toujours étés, d'aussi loin que je me souvienne, des bons à riens, des bras cassés, des ninjas pathétiques et des époux médiocres. Enfin, c'est ce que racontaient les vieilles du quartier. On était à l'origine, si j'ai bonne mémoire, un clan originaire du pays du Fer qui s'était mêlé aux ninjas et qui avait fini par se faire absorber par eux, perdant nos techniques essentielles et devenant de simples shinobi comme les autres, contraints d'agiter nos doigts pour composer des sceaux et faire des techniques dont les trois-quarts du temps, on ne pigeait rien de toute façon. Heureusement, notre dextérité légendaire au sabre nous assurait encore quelquefois des places de hauts gradés au sein des ninjas du village d'Iwa. Enfin, relativement... Nan, en faite pas du tout. Mon grand-père atteignit le grade de Chef de l'Unité des Juunins juste avant de passer l'arme à gauche et mon troufion de père s'est barré avant que je l'ai connu. Tous deux n'étaient donc pas des modèles de vertus et ils étaient plus connus pour leur ardoise à la taverne ambulante du coin que de leurs pourcentages de missions réussis (atteignant à peine les 70 % à eux deux) ou leurs capacités en tant que ninjas. Avec un tel duo de bras cassés comme membres des forces armées du pays, on aurait pu croire que le Daimyô aurait ordonné qu'on élimine les deux ninjas en leur refilant des missions périlleuses pour qu'ils finissent enfin par être dévorés par les asticots (c'est ce qu'il fit) mais les deux bougres s'accrochaient telles des sangsues à la vie et rien n'arrivaient à leur faire lâcher la douce robe de l'existence.
Plus résistants que des cafards, les deux énergumènes se débrouillaient toujours pour revenir sains et saufs et en ayant réussi d'une manière totalement étonnante leur mission, aussi incroyable que cela aurait pu paraître (et que cela le parait toujours en fin de compte). De leurs exploits imprévus ils acquirent une réputation de surhommes et les autorités du village, intriguées par le fait qu'autant de puissance se trouvait dans deux pauvres couillons, choisirent de s'en servir en tant qu'armes. Usant de leur idiotie à leur avantage, les deux clampins furent souvent envoyés en tant qu'éclaireurs et en missions d'infiltrations, devenant les hérauts du pouvoir d'Iwa. Ils avaient beau les foutre en première ligne des armées, les envoyer contre les pires Nukenin du Bingo Book, leur faire combattre des légendes vivantes, rien ne pouvait faire crever ces deux enfoirés pleins de vitalité. On en arriva à la conclusion que pour sauver leurs fesses, les deux Donten n'avaient sans doute pas fait qu'utiliser la chance, mais qu'ils possédaient une réelle force insoupçonnée jusqu'alors, y compris par eux-mêmes. On résolut le problème d'une façon extrêmement simple, bien que dangereuse: envoyer des troupes avec eux. Plutôt que de les laisser effectuer leurs exploits en simple duo, les dirigeants avaient eu dans l'idée qu'avec d'autres coéquipiers à leur côté, les deux gus montreraient les arcanes secrètes de leur force et que leur réputation rejaillirait sur les autres, démontrant ainsi que ce n'était pas que ces deux pécores qui étaient des atouts, mais que chaque ninja du village était assez puissant pour en être un. Une pierre deux coups en somme.
« Alors, c'était quoi leur fameuse technique secrète au final ? - Ah, ça commence à t'intéresser, kusojiji, hein !? Arrête de m'interrompre, bordel et tu le seras ! - Petit con... - Où j'en étais ? Ah oui, donc cela faisait une pierre deux coups en somme... »
La mission à laquelle l'unité avait été affectée se solda par un demi-fiasco: l'objectif était rempli, mais quasiment tous les membres de la petite troupe étaient morts sauf nos deux compères et un survivant qui s'en était tiré miraculeusement. Les dirigeants se promirent de ne plus retenter ce genre d'absurdités à l'avenir et envoyèrent un émissaire auprès du survivant pour recueillir son témoignage. C'est vrai après tout, qu'est-ce qui avait bien pu maintenir à nouveau en vie ces deux bouffons ? La réponse à cette question fut sans appel: nul ne pouvait les attaquer dans leur sommeil, ceux-ci parant aisément tous les coups, esquivant la moindre des attaques et déjouant les techniques et les ruses les plus perverses avec un sourire hagard et tout cela avec les yeux fermés et la bave au coin des lèvres... Mais le pire dans tout cela était la violence de leur comportement, attaquant et éradiquant l'ennemi jusqu'à qu'il n'y ait plus de menaces qui les empêcheraient de pioncer. Bien entendu, l'émissaire posa la question que tout le monde avaient sur le bord des lèvres: "mais quand ils dorment pas, ils font comment ?" Eh bien, c'était simple. A part quand ils mangeaient et marchaient et parfois même en plein milieu, ils... Dormaient. Oui, tout le temps. Pendant des années, mon grand-père et mon père avaient prétendus (enfin, pas totalement...) être des échecs pour cacher leur terrible malédiction. En effet, en échange de s'endormir à n'importe quel moment, que ce soit en pleine conversation, quand ils traversaient la rue ou la plupart du temps quand ils se battaient, ils développèrent un style de combat propre, leurs corps endormis n'appréciant pas d'être réveillés (et surtout dérangés) pour le moindre prétexte.
« Wow... Mais, euh, c'est tout, ça se finit comme ça ? - Nan nan, ce n'est pas encore fini. Puis, ça a pas l'air de t'étonner cette histoire... - Bah, je suis un vieil homme du village, alors t'imagines bien que ça me dit quelque chose. J'm'en souvenais plus jusqu'à ce que tu m'en parles... La vieillesse fait des ravages... Mais ouais, les deux cons et leurs techniques narcoleptiques là, je m'en souviens maintenant. - Ouais, ouais, on s'en fout tous de ce que tu dis. Je continue donc. »
Donc... Euh... Ah oui ! Par la suite, on les discrédita tous deux et on ne leur accorda plus aucune reconnaissance, si bien que sous la pression mon enfoiré de père se tira et laissa ma mère en cloque se démerder quasiment toute seule. Le vieux resta par contre et fut mon maître. Cela montre bien dans quel merdier j'étais avant même ma naissance...
« J'peux me casser maintenant ? - Non. C'était que l'intro ça. - Quoi ? Mais bordel c'est quoi la suite ? - Bah, mon histoire, ma geste mec ! Enfin, les choses sérieuses commencent. - Fais chier... »
Avec deux bouffons comme ceux-là en tant que modèles, j'étais obligé de mal tourner...
II. Il n'y a pas (que) de mauvaises personnes aux cheveux argentés (ou l'évolution d'un guerrier)
Inutile de dire qu'après cela, notre vie fut un enfer. Ma mère disparut peu de temps après ma naissance et me confia à mon grand-père qui s'empressa de m'apprendre le sabre et de me transmettre les enseignements de notre technique avant de trépasser. Mon enfance ne fut sans doute pas la plus malheureuse du monde, ni même la plus tragique, mais il n'empêche que j'en garde un souvenir mitigé. Les vicissitudes de la vie m'accablaient et je découvrais au fur et à mesure du temps les contraintes de la position et de la honte dans laquelle mes aïeux avaient plongés notre famille et notre position au sein du village, de plus, pour ne rien arranger, j'étais moi aussi soumis à cette terrible malédiction qui me faisait m'endormir n'importe où et à n'importe quelle heure de la journée. Les railleries continuelles de mes camarades pesaient sur ma conscience et je me demandais si je pourrai réellement être un ninja. Heureusement, mon vieux briscard de grand-père était là pour me soutenir. La voie du sabre était un réconfort dans lequel je me plongeais à corps perdu et rien n'avait plus d'importance pour moi que de satisfaire les exigences de l'ancêtre. Devenir fort, je ne voyais que cela pour recouvrer mon honneur. Le sabre qui appartenait à mon paternel m'avait été légué et je me déplaçais toujours avec, répétant les katas que m'avait montré le vieillard dès que je le pouvais, entre deux cours ennuyeux à mourir à l'académie, où la plupart du temps je fixais l'horizon, préférant regarder la beauté de la nature à la laideur d'un tableau noir.
Plongé dans la solitude à cause de la réputation de ma famille et de nos étranges pouvoirs, je devins craint et l'on me considéra comme une personne à éviter à tout prix, attirant la malchance. Honni par la population, allant du plus petit morveux de bas étage à la grand-mère acariâtre que vous rencontrez toujours au marché (justement le jour où vous daignez enfin bouger votre fondement pour y aller) et qui vous pourrit vos courses, tous me détestaient et m'évitaient. Le gamin que j'étais ne comprenait pas pourquoi toute cette haine lui était voué, lui qui n'avait jamais rien fait de mal (bon, à part provoquer quelques accidents sur la voie publique pour endormissement spontané, m'enfin...) pour se faire détester de la sorte. D'année en année, je me plongeais davantage dans les enseignements de Munisai (mon grand-père) et j'apprenais les préceptes qui allaient me guider toute ma vie durant. Moi, le dernier héritier des Donten devait perpétuer notre tradition et redorer notre blason de toutes les manières possibles et envisageables. Tel était mon destin, ma mission, mon nindô. Néanmoins, le temps passa et je devais toujours faire avec ma maladie. C'était comme un serpent qui étreignait ma force et m'empêchait de mener à bien ma quête de reconnaissance. Alors que je voulais atteindre les sommets, elle m'entrainait vers les abysses de la circonspection et de la faiblesse. Comment retrouver confiance en soi, quand, quoi que vous fassiez, vous ne pouvez pas vaincre l'ennemi qui vous barre la route ? J'étais face au mur des capacités que tout le monde rencontre un jour... Je ne pouvais aller plus loin, j'étais bloqué, incapable d'avancer plus haut. Je me demandais si même un jour j'arriverai à atteindre le grade de Chuunin.
Heureusement, le vieux croulant quasiment cacochyme qui me servait de grand-père et accessoirement de maître me rassura et m'expliqua que c'était là l'épreuve que chaque Donten devait un jour franchir. Reprenant confiance en son enseignement et en moi-même, je redoublais d'efforts à l'entrainement, me surpassant continuellement pour arriver à le rendre fier, mais surtout à regagner ce que j'avais perdu: mon amour-propre. Il m'expliqua que "Quand l'esprit est attiré par une feuille, l'œil ne voit pas l'arbre. De même, quand l'esprit est attiré par l'arbre, l'œil ne voit pas la forêt. Ne pas s'attacher aux détails, mais voir l'ensemble... Sans vraiment regarder. Voilà le secret... C'est ça voir." Cette maxime sibylline fut ma clé pour ouvrir la serrure qui enfermait le bien le plus précieux d'un guerrier: mon assurance. Conquérant de nouveau celle-ci, je devais, à l'aide de mon aplomb, retrouver mes moyens et tenter l'examen Chuunin avec mes coéquipiers. Cette expérience fut celle qui me démontra la voie à suivre. Tout ce dont j'avais réellement besoin pour enfin parvenir à acquérir la force que je désirais tant était l'expérience. L'expérience du combat réel, authentique, où l'on risque sa vie à chaque instant, bataillant pour survivre désespérément, mais surtout les valeurs que l'on apprend dans un véritable affrontement. Apprivoiser sa peur, comprendre le véritable courage et la vraie signification de ce qu'est "être fort". Renoncer à se jeter dans la violence et la voie du carnage lorsque le combat s'impose. Être serein et vigilant en toutes circonstances, ne faire qu'un avec son sabre. Et frapper, sans hésitations et sans peur. Tout cela était ce qui me manquait autrefois et ce que j'acquis dans ces épreuves, sans toutefois réussir à parvenir au grade tant convoité. Cependant, j'avais beaucoup appris de mes malheurs et de mes insatisfactions et je pouvais dire fièrement que le proverbe "ceux que le malheur n'abat point, il les instruit" était désormais un de mes leitmotiv. Parvenir à résister aux afflictions dont j'avais été victime m'avait fait tiré un enseignement bénéfique de tout cela et j'étais enfin devenu un homme dont le vieux pouvait être fier. Cependant, la fatalité allait de nouveau me mettre à l'épreuve...
« Elle est chiante ton histoire. Et pas drôle en plus. Et puis c'est quoi cette nouvelle épreuve ? - Tais-toi et tu le sauras, kusojiji... »
III. La limite entre la force et la faiblesse est aussi fine qu'une feuille de papier
Malgré mon échec lors de l'examen Chuunin, j'avais fais mes preuves comme beaucoup d'autres et mes missions commençaient à être foncièrement différentes, empiétant sur le Rang B réservé aux éléments expérimentés. Mon grade de Genin semblait ne plus valoir grand chose tant ma force prouvait que j'avais l'étoffe d'un véritable shinobi. C'est pendant l'une de ces fameuses missions dont je pris la tête en tant que Capitaine de notre petite équipe que se déroula une nouvelle épreuve envoyée par la Fatalité. Mes équipiers et moi-même, nous devions nous rendre à un point de rendez-vous pour couvrir l'avancé d'un second groupe. Ainsi nous pourrions attirer l'attention de l'ennemi sur nous tandis que les autres shinobi remplissaient la mission. Tout ceci était destiné à protéger un convoi de denrées précieuses et de commerçants qualifiés que nous devions transporter pour rétablir un ancien avant-poste abandonné. Nous savions bien entendu quel était notre véritable rôle et que nous avions peu de chances d'en réchapper, néanmoins, nous y allions presque avec enthousiasme, ayant la détermination de véritables ninjas. J'avais l'intention comme mes coéquipiers de faire valoir ma force au village en survivant et en vainquant nos adversaires. Je ne voulais pas être un simple appât, une simple chair à canon qu'on jette en pâture à l'ennemi. Nous nous étions préparés comme si nous partions en guerre et chacun de nous avaient l'intention de se battre jusqu'à son dernier souffle de vie. Ce jour-là était un splendide jour pour mourir et nous courions vers notre défaite ou notre succès avec le courage des désespérés.
Notre résolution inébranlable allait pourtant être sévèrement mis à l'épreuve dans les heures qui suivirent. Pour nous éviter une peur qui nous freinerait, les dirigeants avaient cru bon de nous cacher le réel nombre de l'ennemi qui voulait s'en prendre à notre cargaison... Nous nous retrouvâmes devant une horde d'assassins trois fois plus nombreux que nous et armés jusqu'aux dents. Heureusement, en dépit cette situation désespérante et désespérée, nous avions un avantage qui pourrait nous laisser une chance de survie. Nous avions été tous avertis qu'un groupe de ninjas allaient nous attaquer et nous avions préparé plusieurs stratégies pour éviter d'être dépassé par leur avantage numérique (nous pensions qu'ils ne seraient cependant pas autant), si bien qu'il nous restait encore un maigre espoir de survivre. Vaincre ou périr, tels étaient nos seuls choix à ce moment-là. Après avoir mis à exécution nos stratagèmes pour éviter l'encerclement de notre troupe, (qui consistait en un habile jeux de grenades aveuglantes et de kunais explosifs diminuant leurs effectifs et nous permettant de rompre leur formation pour que l'on puisse combattre plus librement) nous nous déployâmes afin de combattre pour notre mission et pour nos vies. Je portais la tenue traditionnelle de combat des Donten que mon père avait porté avant moi et que Munisai-jiji avait revêtu avant lui... Je ne pouvais pas perdre... Je n'en avais pas le droit.
"TENUE".
L'étoffe blanche de ma panoplie ondoyait sous les caresses enjôleuses et ironiques du vent, le proverbe du calme avant la tempête n'ayant jamais été aussi vrai. A cet instant, nous étions occupés à attirer nos adversaires respectifs vers nous dans le but de les séparer et de les diviser le plus possible, mais nous savions que cela n'allait pas durer plus longtemps. Jetant un dernier regard à mes compagnons qui s'éloignaient avec leurs ennemis particuliers, je me jetais dans mon combat avec toute la vigueur d'un guerrier qui avait tout à prouvé. Le ciel si clair était devenu d'un rouge sanglant et les paisibles bruits de la forêt n'étaient que rugissements et fracas de fer et de sang. Je tranchais tout ce qui se présentait à moi et mon univers n'était désormais que rouge de désolation et d'hémoglobine, ma toison argenté et mon habit blanc se colorant de la couleur écarlate du fluide de vie qui parcoure nos veines à tous. Le sang était partout. Il était dans mes yeux, avec ma sueur et mes larmes. Dans ma bouche, où je sentais son goût poisseux et métallique, partout sur moi, tâchant et colorant mon grand habit de deuil* et de bataille. J'étais un démon blanc, un immaculé shinigami venu apporter la mort sans l'ombre d'un doute, mon regard transperçant mes ennemis avant que ma lame ne le fasse. Je sentais l'effroi de mes adversaires tandis que mon cœur n'était que plus vaillant après un ultime cri de défi envers l'inéluctable fin et contre tout. Un dernier effort me suppliait mes muscles et mon cerveau, tandis que ma main ébranlée de sueur arrivait à peine à tenir ma lame, faiseuse de macchabées, avide de trépas. Pourtant, tel un invincible Dieu de la Guerre, je me relevais une dernière fois, m'élançant de nouveau dans la fureur du combat avec la témérité des braves.
Ma lame chantait le rythme entrainant de la danse de la mort une énième fois, mes nerfs ne voulant pas lâcher, mon cœur ne voulant pas renoncer. Puis, enfin, tout s'arrêta. Grâce à l'énergie du désespoir, j'avais réussi à abattre mes ennemis. J'avais combattu sans relâche jusqu'à ce que mon sabre soit couvert du carmin rougeâtre du sang et que son fer devienne incapable de trancher quoi que ce soit, prenant alors l'adjectif d'émoussé. J'avais mal partout, mon corps roidi par les nombreux efforts qu'il avait dû opéré, mes mains tremblantes à force de s'être crispées sur la poignée de mon arme et mon regard vacillant à cause de l'énergie que j'avais dépensé tout au long de mes combats. Vérifiant qu'il n'y avait plus d'ennemis aux alentours, je me cachais dans des fourrées proches et sombrait dans un profond sommeil réparateur... Lorsque je me réveillais, je constatais que j'étais le seul survivant de notre mission. En véritables ninjas, ils avaient emportés avec eux nos ennemis dans la mort et il ne me restait plus sous les yeux que des cadavres méconnaissables d'anciens compagnons s'étant fait exploser de dépit et de de détresse...
« Ton histoire est triste gamin... - Bah, c'est les risques du métier comme on dit. Allez, j'y vais, prends soin de toi kusojiji ! - Ouais, toi aussi, jeunot... »
Je quittais le bar où j'étais, laissant le vieux ruminer mon histoire et s'apitoyer sur mon sort. J'avais un rendez-vous important et c'était pas un vieillard sénile qui allait m'empêcher d'y être. Je ne le raterais pour rien au monde...
« Ce type... C'était Gintoki Donten ! - Hmm, qu'est-ce qu'il y a patron, vous le connaissez ? - Et comment que je le connais ! Ce mec est le partenaire de Tetsuya Mugetsu ! - LE Tetsuya Mugetsu ? Ce petit emmerdeur maîtrisant le Bakuton comme Deidara ? Et comment ils se sont rencontrés ? - La rumeur veut que quand il est rentré de la fameuse mission dont il parlait, les dirigeants ne l'aient pas accueillis d'un très bon œil. Ils l'ont foutus en tôle sous un motif bidon, je crois qu'ils disaient que c'était pour avoir fui le combat ou un truc comme ça... Juste parce qu'il était revenu vivant en faite. Et à ce moment-là, son voisin de cellule c'était Tetsuya. Il parait qu'ils se sont plus mutuellement et qu'ils ont décidés en sortant de former un duo. Le Tsuchikage ne voulant pas gâcher ces deux éléments prometteurs a fini par les relâcher et à donner le grade de Juunin à Tetsuya et le grade de Chuunin à Gintoki. Ces types sont pas n'importe qui. - Mazette, j'ai rencontré du beau monde aujourd'hui et je le savais même pas ! »
J'arrivais enfin à mon rencard. Je sortis le saké et en versa plusieurs lampées sur chaque tombe comme le voulait la coutume. J'avais érigé un peu à l'écart du village une tombe pour chaque gars qui était mort là-bas. Et trônait au milieu d'elles, celle de Munisai Donten... Mon grand-père était mort quelques mois après que je sois rentré et m'avait légué quelques Ryos que j'avais dépensé pour acheter mon appartement. Le domaine familial avait été détruit et on construirait autre chose à la place sans doute... J'espérais tout de même que les futurs bâtiments seraient utiles. Je me servis dans une petite coupelle le reste de l'alcool et levait mon verre vers eux, réfléchissant un instant les yeux fermés à ce que j'allais dire avant de lâcher tout simplement:
« Au futur ! »
Après avoir dégusté ce délicieux élixir, je me levais, replaçait mon bokken à ma ceinture, puis en me grattant la tête, je leur offrais un dernier adieu à ma façon:
« Bon c'pas tout ça, mais j'ai dû boulot moi, j'ai pas le temps de trainer avec des blaireaux comme vous. A la revoyure ! »
FIN.
*Le blanc symbolise au Japon la mort et le renouveau, le cycle de la vie en somme.
Invité Invité
Sujet: Re: Il est mort ! Mais nan ta gueule la vioque, je dors ! [Présentation terminée] Ven 11 Mar - 2:04
Présentation enfin terminé, j'ai essayé de corriger les fautes que j'ai vu du mieux que je pouvais, mais je peux très bien en avoir fait davantage en relisant en fin de compte xD. En espérant que vous apprécierez les musiques, l'histoire (bien qu'elle n'est pas forcément hyper originale) et les quelques images disséminées ici et là. Tetsuya m'a donné son accord pour ma capacité.
Invité Invité
Sujet: Re: Il est mort ! Mais nan ta gueule la vioque, je dors ! [Présentation terminée] Ven 11 Mar - 11:43
Bon, c'est moi qui vais me farcir ta prez! Tu remarqueras que j't'ai deja souhaité la bienvenue donc pas besoin d'le refaire... Donc tes sabres et ta capacité, comme convenu, te sont accordés. Et l'affinité fuuton seulement si tu passes Chuunin.
Points Négatifs :
C'est ce qui m'a fait le plus rudement chier : le fait que ton récit soit "sinusoïde" niveau qualité et fluidité... Autant dès fois je te foutrai au cul un niveau 6, autant d'autres fois c'est un niveau 8 que je te mettrai. J'pense que t'as assuré le steak sur certains passages et que t'en as négligé d'autres... Je cite et compare : " L'étoffe blanche de ma panoplie ondoyait sous les caresses enjôleuses et ironiques du vent, le proverbe du calme avant la tempête n'ayant jamais été aussi vrai. " Ca c'est fluide, y a d'la qualité et c'est vachement entrainant, au contraire de : " Nous nous retrouvâmes devant une horde d'assassins trois fois plus nombreux que nous et armés jusqu'aux dents. " Tu vois le genre, hein?
Points Positifs : Vraiment rien a redire niveau quantitatif - c'est parfait pour ma part - ni trop long / ni trop court - juste ce qu'il faut. Niveau orthographe, malgré des fautes présumées d'inattentions, c'est du bon - une bonne maitrise de la langue. Un background original ce qui est pour plaire et la mise en scène des choses est drôlement bien ficelée sans compter les dialogues entre toi et kusojiji qui pimentent le récit et lui donnent une sacrée touche d'humour. Comme suscité puisque c'est sinusoïde, j'peux aussi mettre la fluidité et la qualité dans les points positifs de ton récit, étant donné que tu as chié la d'excellents passages(et y en a bon nombres). Le soin donné notable étant donné que ton teste est agrémenté et riche en images!
Conclusion : A par être moins sinusoïde niveau qualité et fluidité et un peu plus rigoureux, améliores toi dans ce sens simplement - c'est que du bon! Sinon ce problème sinusoïdale est emmerdant car je penche entre un niveau 6 a 8 puis 7 a 8 puis 6 a 7... Donc, penchant quand même plus vers le 8 que le 6 mais ayant penché sur le 6, je te valides au niveau 7 et détrompes toi, tu ne passes de justesse mais quand même brillamment au rang de Chuunin.
J'attendrai donc une réponse a mon poste de ta part avant de te valider définitivement.
Invité Invité
Sujet: Re: Il est mort ! Mais nan ta gueule la vioque, je dors ! [Présentation terminée] Ven 11 Mar - 15:24
Eh bien que dire sinon que je suis content de ma fiche, fier d'être sur ce forum avec toi ma grosse loutre et aussi qu'ayant ce que je voulais (le grade+mes sabres), je n'ai pas à me plaindre. Sinon, ouais, faut vraiment que j'arrive à rendre la qualité uniforme.
Sinon... J'ajouterais comme mot de la fin que le "Fist Fucking" est enfin né !
Invité Invité
Sujet: Re: Il est mort ! Mais nan ta gueule la vioque, je dors ! [Présentation terminée] Ven 11 Mar - 15:33
Tu sais ce que t'as a faire alors...
Présentation Validée.
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Sujet: Re: Il est mort ! Mais nan ta gueule la vioque, je dors ! [Présentation terminée]
Il est mort ! Mais nan ta gueule la vioque, je dors ! [Présentation terminée]